Un an déjà qu’après les fleurs
Les feuilles recouvrent la terre ;
De la mort vive messagère,
L’automne étale ses couleurs.
Beaucoup plus souvent dans les mœurs,
Que chaque cycle de la Terre
Et la saison qui les tempère,
Se réitèrent nos erreurs.
Plus vite encore qu’une étoile,
File notre force vitale,
Nous laissant avides de sens…
Depuis l’instant de la naissance,
Récusant l’examen des sens,
On demande la vraie essence !