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Fabienbien

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Hors-ligne Dernière activité : oct. 24 2024 11:46

Publications sur Toute La Poésie

Un an déjà...

17 octobre 2024 - 07:12

Un an déjà qu’après les fleurs

Les feuilles recouvrent la terre ;

De la mort vive messagère,

L’automne étale ses couleurs.

 

Beaucoup plus souvent dans les mœurs,

Que chaque cycle de la Terre

Et la saison qui les tempère, 

Se réitèrent nos erreurs.

 

Plus vite encore qu’une étoile,

File notre force vitale,

Nous laissant avides de sens…

 

Depuis l’instant de la naissance,

Récusant l’examen des sens,

On demande la vraie essence !

 

Cités du commerce...

13 octobre 2024 - 10:33

Cités du commerce où l’image fait merveille :
Marchandises, humains confus sous la lueur
De l’or et de l’argent, nivellent leur valeur
Par une inanité tout à la mort pareille.
Au néant doucement la nuit qui m’ensommeille
Je préfère vouer mon temps et ma ferveur,
Que le repos au moins me permette sans heurt
D’oublier ce spectacle où l’être se monnaye !
Dans l’enchevêtrement des corps à l’infini
L’âme seule à laquelle un secret s’est uni,
Pointe vers le trésor dont toute vie hérite :
Verticale vectrice à l’aplomb du présent,
Dont la mémoire enjoint d’en chercher le mérite
Dans le profit d’un monde y compris déplaisant.
 
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Pour que je me délasse…

25 septembre 2024 - 06:24

Pour que je me délasse et repose ma tête
Permettrez-vous Madame à l'aplomb de vos pieds,
Que j'ose abandonner son poids ; sur les sentiers,
Jai marché tout l'été par soleil et tempête.

Daignerez-vous laisser mes jambes, sans enquête
Pour des faits à tous coups qui seront surveillés,
S'étendre auprès de vous ? Puis, leurs maux enrayés,
Repartir que jamais plus je ne vous embête ?

Si l'humeur me prenait ainsi de demeurer,
Si de rester l'idée essayait d'affleurer
Aux rives du désir qu'à l'instant je l'oublie !

Je l'oublie ? Où que j'aille - au diable ! -, votre voix
Résonne dans mon âme, en tous lieux je vous vois,
Oh laissez-moi rester ! Oh je vous en supplie !

Humain annihilé…

17 septembre 2024 - 05:40

Humain annihilé par une intelligence
Dont le fond ne contient pas l'once d'un pouvoir :
D'être vivant je n'ai que l'heur de le savoir,
A moi-même je n'ai jamais donné naissance !

Le progrès numérique et son biais d'outrance,
Conduit à renoncer chaque fois à vouloir ;
Goûter la vie à plein reste le seul devoir,
Quil nous échoit de suivre en sa stricte observance.

Les efforts, la souffrance éprouvent notre foi :
Dans cette intention tous les maux valent loi,
Car c'est en endurant que l'être humain s'augmente !

Contraint à l'équilibre il tente l'action
D'accueillir ce qui vient pour mieux qu'il le ressente
Et le change en amour, fruit de l'attention.

Les traits de l'idéal...

13 septembre 2024 - 05:36

Les traits de l’idéal s’alignent pour séduire !
Qu’en dirais-tu seigneur si tu pouvais parler ?
Toi qui fis l’être humain faut-il le rappeler
A ton image : pair… mais qu’as-tu voulu dire ?
Souvent c’est son objet à force de reluire
Qui contraint un désir vite à se révéler,
Ne laissant au sujet le choix que d’y brûler
Ou bien par les regrets de se faire détruire.
A-t-on déjà conçu pareille absurdité,
Qu’il faille pour prétendre à la tranquillité
Dévoyer ce qu’on porte au tréfonds de soi-même ?
Je fuis ce que je suis, distrait par sa splendeur :
Seuls ceux qui résoudront du réel ce dilemme,
Sauront faire avec lui coïncider leur cœur.
 
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