Fabienbien
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Quelle est donc...
31 mai 2025 - 12:10
Quel péril est-il plus…
02 mai 2025 - 09:37
Quel péril est-il plus redouté que la mort,
Qui consacre le corps en tant que bien suprême ?
Que de peur et d'espoir mués en dieu lui-même
Nous révérons, rétifs à son complet essor !
Défunts et nouveaux-nés s'amorcent sans effort
Les uns les autres pris dans un lancinant schème
Dont pour tirer profit et sortir du système
Il convient d'être prêt à payer le prix fort.
Dans cette vie égale à travers tous les âges
Un unique élément, nous affirment les sages,
Transcende absolument tout ce qui se conçoit :
De toute ma ferveur il faut que je l'observe
Moi, qui n'ai d'autre but sinon que je le serve,
Ce commun être à tous, l'âme qu'ils nomment soi.
Peu de main d'œuvre...
24 avril 2025 - 10:03
Peu de main d’œuvre à l’heure digitale.
Un souffle de vent sur le sol détruit,
Rabroue un nuage errant dans la nuit
Et sa cargaison intersidérale.
Vie, oh tour à tour heureuse et fatale,
Sensible aux humeurs que le temps produit,
L’éclair de tes vœux, sur un air fortuit,
Lacère dans l’aire une ombre augurale.
Quel crédit accordons-nous au sens,
Et quel péril court-on à ses dépens ?
Embrassons donc l’instant, faisons-lui face,
Comprenons la souffrance et notre part…
Pardonnons-nous l’un l’autre avec audace,
Laissons son joug nous mener autre part !
Ver sous la terre...
21 mars 2025 - 04:05
Ver sous la terre et serpent sur,
Ondulation fondatrice
De toute existence, matrice
Gravitant jusque dans l'azur.
Initialement obscur,
Le mystère du sacrifice
S'élève en un feu d'artifice
Pour s'écraser comme un fruit mûr.
Observations délicates
Vos chants résonnent dans les strates
Les plus subtiles de l'éther.
Destin de l'Homme dérisoire,
Le paradis comme l'enfer
Ne le mènent qu'au purgatoire.
Etre, révèle...
11 mars 2025 - 04:19
Être, révèle mon inexistence !
Épuise le fond de mon souvenir,
Où l'orbe de l'âme en un grand saphir
Égale le ciel dans sa radiance.
Par la fermeté dans mon observance
De ta volonté puissante à loisir,
Je m'éloignerai de mon seul plaisir
Et me moquerai de mon arrogance.
Dans ta lumière comme dans ta nuit
Où sont ces corps que le jour réfléchit ?
Comment aurais-je donc pu ne pas naître,
Par quel effet, ni ne pas disparaître ?
Je reste inconsolé de ne t'avoir pas dit
Adieu. Dors bien ! Là, point toujours midi.