c'est une belle communion de l'homme avec la nature!
Merci pour ce joli poème
- Protoss et M. de Saint-Michel aiment ceci
Posté par Magamy
- 19 novembre 2016 - 01:32
c'est une belle communion de l'homme avec la nature!
Merci pour ce joli poème
Posté par Magamy
- 17 novembre 2016 - 10:30
Je dors,
Tu dors,
Il dort.
Dans un train,
Sur un quai,
Dans ses bras.
Et vous n’avez pas peur
De balayer ce temps,
De balayer ce vent
Qui souffle un peu trop fort ?
Dis-moi,
Tu penses à qui ?
Tu penses à elle ?
Tu penses à lui ?
Mais eux ils vivent…
Et eux ils pensent…
Et tu souris.
Mais je t’ai vu
Et dans mes yeux
Tu as compris
Que moi aussi
J’étais partie
Au doux pays
Des rêves bleus
Pour oublier
Le temps qui fuit.
GD 23/05/1979
Posté par Magamy
- 15 novembre 2016 - 08:36
Très beau poème, malheureusement vrai, mais pour les générations à venir on a un devoir d'optimisme.
Posté par Magamy
- 11 novembre 2016 - 04:16
Te souviens-tu de ce jour ?
Te souviens-tu de ce jour
De 1914 ou 1940, où pour la première fois,
A toi et tes compatriotes,
On vous avait mis dans les bras
Une arme à feu, une arme à sang.
Ce jour où pour la première fois,
Il a fallu qu avec cette arme,
Cette arme à feu, cette arme à sang,
tu tues l avenir d’un homme, tu tues l’avenir d’un temps.
Ce jour où, pour la première fois,
Tu tenais au bout de tes doigts
Un coeur de pierre, un coeur de sang,
Un coeur d amour, un coeur vivant.
Te souviens-tu de ce jour
Où ayant du mal à tirer,
Tu fermas les yeux, espérant le rater.
Mais ce jeu-là ne dure
Que le temps d y penser,
Que le temps de songer
Que tu as déjà changé
Que ta vie à toi
Reste malgré tout ça,
Reste malgré ses yeux fixés sur les tiens,
Plus importante pour toi
Que sa vie à lui,
Le soldat maudit,
Le soldat ennemi.
Mais pourquoi réfléchir ?
Tirer est bien plus facile,
Tirer est bien plus aisé,
Quand, dans sa tête vide,
On ne songe qu à tuer,
On ne songe qu à détruire,
S appropriant ces vies
Qui ne t’appartiendront, hélas,
Que pour te faire regretter
Ce geste inavouable,
Ce geste inconcevable…
Te souviens-tu de ce jour ?
GD le 18/08/1979
Posté par Magamy
- 09 novembre 2016 - 07:55
Posté par Magamy
- 08 novembre 2016 - 10:05
Les mots se bousculaient dans ma tête
Lesquels pouvais-je choisir ma mie
J'aurais pu choisir les plus beaux,
Te les offrir tels des joyaux
Peut-être aurais-tu voulu les plus doux
Pour te caresser la peau
Ou les plus osés pour t'aimer
Petits mots se faufilant
Entre nos dents
Soufflés par le vent
Rejoignant un refrain
Et continuant entre mes mains
Pour t'écrire un quatrain
Et finir enfin...
En parchemin
Posté par Magamy
- 07 novembre 2016 - 06:38
La souffrance est immense
Probablement l'Amour est-il encore plus grand...
Posté par Magamy
- 06 novembre 2016 - 07:22
Posté par Magamy
- 06 novembre 2016 - 06:15
Et je criais ma douleur en un silence assourdissant
Je n'arrivais pas à vous dire que je vous aimais...
On m'avait bâillonné le cœur.
Mon frère, ce grand inconnu,
Je l'aimais au-delà de son absence,
Dans un monde imaginaire,
Qu'on avait partagé dans notre enfance.
Il m'habitait toujours
Comme un enfant éternellement porté par sa mère et
dont elle n'aurait jamais accouché.
Il était ma douleur
Me connaissait-il, m'aimait-il encore?
Oui, je le savais.
Personne ne pouvais, n'aurait pu comprendre.
Je te porterais toujours,
Tu es en moi, tu fais partie de moi.
Oui, j'aime un frère que je ne connaitrais jamais.