Je dors,
Tu dors,
Il dort.
Dans un train,
Sur un quai,
Dans ses bras.
Et vous n’avez pas peur
De balayer ce temps,
De balayer ce vent
Qui souffle un peu trop fort ?
Dis-moi,
Tu penses à qui ?
Tu penses à elle ?
Tu penses à lui ?
Mais eux ils vivent…
Et eux ils pensent…
Et tu souris.
Mais je t’ai vu
Et dans mes yeux
Tu as compris
Que moi aussi
J’étais partie
Au doux pays
Des rêves bleus
Pour oublier
Le temps qui fuit.
GD 23/05/1979
Magamy
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Dans le train
17 novembre 2016 - 10:30
Te souviens-tu de ce jour?
11 novembre 2016 - 04:16
Te souviens-tu de ce jour ?
Te souviens-tu de ce jour
De 1914 ou 1940, où pour la première fois,
A toi et tes compatriotes,
On vous avait mis dans les bras
Une arme à feu, une arme à sang.
Ce jour où pour la première fois,
Il a fallu qu avec cette arme,
Cette arme à feu, cette arme à sang,
tu tues l avenir d’un homme, tu tues l’avenir d’un temps.
Ce jour où, pour la première fois,
Tu tenais au bout de tes doigts
Un coeur de pierre, un coeur de sang,
Un coeur d amour, un coeur vivant.
Te souviens-tu de ce jour
Où ayant du mal à tirer,
Tu fermas les yeux, espérant le rater.
Mais ce jeu-là ne dure
Que le temps d y penser,
Que le temps de songer
Que tu as déjà changé
Que ta vie à toi
Reste malgré tout ça,
Reste malgré ses yeux fixés sur les tiens,
Plus importante pour toi
Que sa vie à lui,
Le soldat maudit,
Le soldat ennemi.
Mais pourquoi réfléchir ?
Tirer est bien plus facile,
Tirer est bien plus aisé,
Quand, dans sa tête vide,
On ne songe qu à tuer,
On ne songe qu à détruire,
S appropriant ces vies
Qui ne t’appartiendront, hélas,
Que pour te faire regretter
Ce geste inavouable,
Ce geste inconcevable…
Te souviens-tu de ce jour ?
GD le 18/08/1979
Rapace
09 novembre 2016 - 07:55
Et sans beaucoup de : "je dois"
Ils ne découvriront jamais
La fierté
Du travail bien fait
La tache bien accomplie
La journée bien remplie.
J'ai bien connu des anciens
Levés à 5h du mat'
Journée bien menée
Conscience d'avoir bien fait,
D'avoir tout fait
Pour passer le relais
D'avoir dit Mon P'tit
Si tu fais pas ainsi
T'auras pas ta place au Paradis
L'Bon Dieu qui t'a fait
Y t'a pas fait pour la cam
Il aime pas qu'tu t'défonces
Ton cur, il est pas fait pour ça, mon gars
Bien sur, 'jourd'hui y'a plus d'anciens
Y'a plus d'pères,
Pas beaucoup d'mères,
Mais, au fond, y'a les parents qu'tu t'donne,
Y'a l'père qu'taimerai bien être
La mère qu'tu voudrais bien leur donner
L'histoire que t'as toujours rêvé.
T'imagines, demain,
Ta p'tite graine,
Cest celle d'un Zidane, d'un Dia,
d'un Mozart...
T'as tout à gagner!
Moi, j'te dis, mon gars,
T'as un cur gros comme ça
Alors l'pourris pas
J'ai mieux à t'offrir
Qu'un tas d'ruine,
Qu'un squat,
Qu'une déprime:
C'que tu vas donner,
T'es pas près d'l'oublier.
C'que tu sors de toi, d'tes tripes,
d'ton intérieur,
C'est des p'tites fleurs,
C'est d'la musique,
C'est d'l'espoir.
Fini la grisaille,
Fini la soupe à la grimace,
Fini la haine et la pluie sans limace
T'as tout à gagner...
Rapace
Les mots
08 novembre 2016 - 10:05
Les mots se bousculaient dans ma tête
Lesquels pouvais-je choisir ma mie
J'aurais pu choisir les plus beaux,
Te les offrir tels des joyaux
Peut-être aurais-tu voulu les plus doux
Pour te caresser la peau
Ou les plus osés pour t'aimer
Petits mots se faufilant
Entre nos dents
Soufflés par le vent
Rejoignant un refrain
Et continuant entre mes mains
Pour t'écrire un quatrain
Et finir enfin...
En parchemin
Toi, le frère,…
06 novembre 2016 - 06:15
Et je criais ma douleur en un silence assourdissant
Je n'arrivais pas à vous dire que je vous aimais...
On m'avait bâillonné le cœur.
Mon frère, ce grand inconnu,
Je l'aimais au-delà de son absence,
Dans un monde imaginaire,
Qu'on avait partagé dans notre enfance.
Il m'habitait toujours
Comme un enfant éternellement porté par sa mère et
dont elle n'aurait jamais accouché.
Il était ma douleur
Me connaissait-il, m'aimait-il encore?
Oui, je le savais.
Personne ne pouvais, n'aurait pu comprendre.
Je te porterais toujours,
Tu es en moi, tu fais partie de moi.
Oui, j'aime un frère que je ne connaitrais jamais.