luciano

Auprès de toi, je me sens si jeune

Quand je te vois sourire,

Tu fais renaître le printemps.

Dès que tu parles

Je suis comme un enfant, 

qui veut jouer à cache-cache

Comme un enfant 

qui décrocherait la lune

Et là ferait rebondir .

Auprès de toi, je me sens si jeune

Toi et moi , nous sommes deux gamins

Qui se courent après dans la prairie

Cueillent les fleurs sauvages

Courent après les papillons

Se cachent dans la meule de foin

Auprès de toi, 

mon coeur résonne au son du blues

Et je suis prêt à danser

Mes cheveux sont devenus gris

Mais de ton soleil, je me sens si jeune,

Comme un gamin.

Luciano

Mon âme souffre du désert

Les rafales du vent d’hiver

De ma muse ont emporté

Sa plume et ses poèmes

Hirondelle de mes rêves

Depuis si longtemps je t’attends

Fille de la terre et de la mer

Viens au creux de ma fenêtre

Cueille les rayons de soleil

Fais ton nid de mes poèmes

Gazouille-moi tes voyages

Les bateaux, les équipages

De rivages en rivages

Jacasse ton univers

De fils en fils

Rime mes vers

Luciano 

Merci, de vos appréciations, la tendresse, le respect et la beauté de l’âme sont pour moi les valeurs qu’un être humain doit défendre à chaque instant de sa vie.

Beauté de lumière

De nos regards qui se croisent

Musique de nos silences

Adagio sublime

Des premiers murmures

Du premier baiser

Allegro de nos corps à corps

De nos doigts

Qui cherchent les accords

Crescendo des notes

Qui de nos désirs

En font des extases

Adagio langoureux

Diapason de nos étreintes

Harmonie de jouissance

Adagio Bellissimo

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Je pouvais arrêter le temps

Du sourire d’un enfant

D’un rêve impossible.

Je cherche sans répit

Cette horloge sans cadran

Ce jardin qui ne cesse de fleurir.

Un instant seulement,

Suspendre le temps

Le peindre juste pour l’arrêter

Et le pendre à mon chevet.

Un instant seulement,

M’enivrer de mots sans paroles

Du silence de la nuit 

Du soleil du jour.

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Je suis cet inconnu,

Qui dans les nuages,

Ecrit vos joies

Efface vos peines.

Lors de ciel bleu ,

Peur de vous déranger

Je cache mes mots

Sous un voile blanc.

A l’aube du matin,

Quand la terre endormie

S’étire et s’éveille

Que les volets se lèvent,

D’un nuage blanc caresse

A demi-mot, vos rêves

Et vous entoure de rosée.

De quelques mots d’amour,

Que vous serrez ,

au creux de vos bras.

Luciano

De mes vers, de mes rimes,
je déroule le temps,
bout à bout, j’entrelace,
mes tristesses et mes joies.