Un été 2017
Ça sentait bon le sable chaud , et la fraîche senteur de violette ,
La lavande et la citronnelle, les émanations de lauriers.
Au loin, s’en allaient les bateaux , sur une mer bleue et joliette ,
Regards vers l’horizon , nos deux mains entrelacées.
Une maison provençale , tout au bout d’une route ,
Bordée de grands Platanes et de Genévriers.
Chaleur moite et torride , des tout premiers jours d’août ,
Impression si légère d’un retour au passé ...
On rattrapait le temps ... le temps d’aimer, le temps perdu.
La vie faisait offrande d’un présent délicieux.
Nous étions seuls au Monde, des amants éperdus,
Et moi , je ne vivais, seulement que pour tes yeux...
De villages en villages , ça chantait l’Italie .
Ensemble on rejouait , la vraie « Dolce Vita »,
Toi en Anouk Aimé , et moi Mastroianni ...
...je peux encore sentir , la douceur de tes bras ...
Tout n’était que beauté et pur ravissement ,
Moi je m’émerveillais de ces instants uniques .
j’aurai voulu c’est sure , décourager le temps ,
Qu’il s’arrête pour toujours, sur ces heures romantiques.
Je n’oublierai jamais , l’été deux mille dix-sept...
Ces heures d’une existence, qui font les souvenirs .
« La Myraflore » n’est plus, mais vivra dans ma tête ,
Comme le plus bel écrin de nos éclats de rire ...
Dn