Merci bcp pour ce poème au rythme prenant. J'aime particulièrement cette image : "phalène d'acier la mémoire". Le rapprochement de ces termes me touche mais je ne saurai dire pourquoi. Peut-être la vulnérabilité et l'évanescence du papillon en opposition à la robustesse de l'acier, comme si la mémoire était ces deux aspects à la fois.
L'amour efface toute temporalité ; il nous extraie du quantifiable et de toutes les contingences. Il est à la fois hors de l'univers et en son dedans !