Peu importe les anges
Peu importe le sable qui meurt
Tout traverse les feuilles monotones
Sans gestes ni postures
Comme un abreuvoir de songes
Éteint et vulnérable
Peu importe l’indifférence
Peu importe les nuits dévastées par les écueils
Ce sont les chagrins qui nous obligent
À vivre
La même confidence
La même voix se perd avec les refuges
S’emprisonnant dans l’orbe du matin
Peu importe la graine qui affranchit la terre
Cette épave n’est pas celle des amants.
- hasia, M. de Saint-Michel et claus aiment ceci