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Sivolk

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Publications sur Toute La Poésie

Soir après soir

01 juin 2018 - 05:24

Soir après soir

 

Je voudrais vivre comme un troubadour,

Courir le monde et chanter tous les soirs,

Sur le chemin avec toi mon amour.

Et tu serais danseuse gainée de noir,

Folle déesse, mais sachant être grave

Quand il s'agit de grandir le plaisir,

De survoler un océan d'épaves

Droit sur l'horizon et de tout s'affranchir.

Toi ma chanson, tu es aussi musique.

Je suis pour toi un collant de cuir chaud.

Et chaque soir quand tu danses je panique

A la seconde où j'aligne des mots.

Quand vient la note qui me pousse à tout dire,

Le battement de cil qui chasse la poussière,

Montent des rêves plus forts que le souvenir.

Tu prends ma main, un frisson, je quitte la terre.

Je ne suis pas devenu saltimbanque.

Je suis peut-être dans tes livres d'enfant.

Je finis ma vie comme se finit la chance.

Disparaissent les rêves si disparait le chant.

Tu es de soie, je tisse ta musique.

Je veux pour toi des refrains de satin

Quand vient le soir, la promesse angélique,

L'étreinte, ta main, jusqu'au dernier matin.

 

 

Pour Marie, l'amie de Marie

31 mai 2018 - 04:05

Dis moi, dis moi, dis :

Je vais revoir Marie ?

Je ne fais pas n'importe quoi ?

Parce que je fais souvent n'importe quoi.

Surtout quand j'ai envie de bien faire.

Alors, dis moi, dis moi, dis :

Toi qui connais Marie

Est-ce que ce soir elle pense à nous ?

Un peu de moi pourrait un jour lui plaire ?

Elle est si jolie Marie.

J'aime quand elle m'observe.

Je sais qu'elle a confiance en toi.

Elle est ton amie.

Promets moi que tu lui diras

Que cet après-midi,

C'était comme un gentil rêve.

Dis lui que ce drôle de gars

Cherche la clé de son cœur

Et que son cœur est plein de Marie.

 

Carrefour

30 mai 2018 - 09:36

Carrefour

 

Il est des chants d'oiseaux qui ne ressemblent à rien,

Des carrefours absolus où l'on reste sur place,

Des fumées sans volute qui bouchent les matins,

Des chemins disparus envahis par la glace.

 

Il est des souvenirs qu'on pensait être doux,

Des goûts qui restent en bouche et fermentent en poison.

Il est des mots d'amour aiguisés et jaloux.

Quand plus rien ne revient, le temps est juste long.

 

Il est mille questions que l'on pose au néant,

Des gouffres sans écho parce qu'ils sont infinis.

Il est des solitudes que personne ne défend,

Des silences dilués et plus stridents qu'un cri.

L'instant bleu

29 mai 2018 - 09:50

L'instant bleu

 

Et c'est quand tu me dis que rien est impossible

Que se casse l'instant où tout était possible

 

Et c'est quand tu as peur qu'il me faut du courage

Quand le courage est là il me prend en otage

 

Faut qu'on s'aime comme des bêtes hiver après hiver

Et que panse contre panse on se tienne bien au chaud

 

Les mots que l'on se dit ont déjà été dits

Par des milliards d'humains qui se sont crus magiques

 

Ce qu'il restera de nous n'a aucune importance

Ce qu'il y a dans ces mots a déjà disparu

 

Des secondes et des secondes mortes, derrière,

Pour une poésie aphone

 

Bah, bah, bah, bah bonheur microscopique

Là je te vois présent et puissant

 

Petite diode cosmique, étoile ennuagée,

Pour te suivre sous le vent prêtons nous nos yeux

L'instant bleu

29 mai 2018 - 09:50

L'instant bleu

 

Et c'est quand tu me dis que rien est impossible

Que se casse l'instant où tout était possible

 

Et c'est quand tu as peur qu'il me faut du courage

Quand le courage est là il me prend en otage

 

Faut qu'on s'aime comme des bêtes hiver après hiver

Et que panse contre panse on se tienne bien au chaud

 

Les mots que l'on se dit ont déjà été dits

Par des milliards d'humains qui se sont crus magiques

 

Ce qu'il restera de nous n'a aucune importance

Ce qu'il y a dans ces mots a déjà disparu

 

Des secondes et des secondes mortes, derrière,

Pour une poésie aphone

 

Bah, bah, bah, bah bonheur microscopique

Là je te vois présent et puissant

 

Petite diode cosmique, étoile ennuagée,

Pour te suivre sous le vent prêtons nous nos yeux