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- 31 août 2025 - 01:39
Merci beaucoup, M. de Saint Michel ! :-)
Mais à la réception du recueil publié, j'ai eu d'abord un choc, puis des sentiments mêlés m'ont gagnée, faits de curiosité, d'appréhension et de doute.
Il m'a fallu un peu de temps pour m'habituer à cette idée, et accepter la cohabitation avec cette extension de moi-même... ;-)
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- 30 août 2025 - 11:31
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- 30 août 2025 - 10:39
Après l’hiver
Peut-être aimerez-vous ces vers
Que je vous offre, après l’hiver,
Car je les ai écrits pour vous,
Et tous ceux qui sont assez fous
Pour plonger dans la poésie
Comme on s’immerge en un pays
Dont on entr’aperçoit la terre.
Peut-être aimerez-vous ces vers
Qui vous parlent d’un univers
Né du soleil et de la pluie,
Ne faisant pas beaucoup de bruit,
Mais recelant tant de richesses
Et portant nos espoirs en lui,
Au milieu de cette folie
Qui plombe tant de fois nos vies.
Peut-être aimerez-vous ces vers,
Vibrant au rythme des saisons.
Je les ai glanés patiemment
Jusque sur les ailes du vent
Pour partager ces horizons,
En éclairant de poésie
Le cours des jours, l’ombre des nuits.
Laurence
19 mai 2025
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- 28 août 2025 - 06:23
Il y a mensonge et mensonge, entre les deux tant de nuances, et le pourquoi des choses a beaucoup d'importance...
Merci pour ce beau poème à méditer.
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- 20 août 2025 - 11:02
À Bruno S.
Plumbagos éclatants
Plumbagos éclatants, au bord de la piscine,
Doux camaïeux de bleus sous un ciel insolent
Dont l'azur implacable aux intenses pigments
Ajoute ses reflets au turquoise liquide.
Petites fleurs bleutées aux pétales fragiles,
Détachées une à une au fil des jours passés,
Tombent en se collant le long d'une eau limpide,
Sur les contours boisés où chaque pas dessine
Son empreinte mouillée, si vite évaporée.
Laurence
06 août 2024
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- 02 août 2025 - 01:53
Et pourtant... La poésie est bel et bien là, pour nous ouvrir le cœur et inspirer notre âme !
On peut préférer un style ou un autre, mais le poème existe, au-delà des modes, et s'il peut toucher les enfants, c'est qu'ils ont moins de barrières que beaucoup de leurs aînés, pour appréhender le monde...
Merci pour cette poétique mise en situation d'un discours toujours d'actualité, hélas.
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- 01 août 2025 - 07:18
À Sophie B.
Pour la parole amie
Pour la parole amie,
Le cercle de prières,
Pour l’intention nourrie
De si belle manière,
Pour le geste transmis,
Pour l’espérance offerte,
Pour l’amour infini,
Le chemin de lumière,
Merci !
Laurence
16 juin 2025
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- 01 août 2025 - 07:02
Merci beaucoup pour vos lectures, et vos commentaires empathiques...
Le corps, qui peut être source d'épanouissement et de plaisir, peut aussi devenir une terrible prison, condamnant à la souffrance et à l'isolement...
La maladie, en effet, peut enfermer l’être en lui-même et le. couper d’autrui…
L’homme, dans la maladie, comme une place assiégée. Impactant.
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- 26 juillet 2025 - 01:24
À M.
Prison corporelle
Souffrance et maladie,
L’opération et puis
L’enchaînement maudit.
Le cours du temps s’arrête
Le cerveau à la peine
Vit cette tragédie.
Dans l’étroit cagibi
De l’enveloppe humaine,
Au silence réduit,
L’être que l’on séquestre,
Ravale sa colère,
Muré dans son dépit,
Endurant l’impensable,
Mais luttant sans répit.
Ses yeux parlent pour lui.
Laurence
15 juin 2025
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- 20 juillet 2025 - 01:24
Incursion dans le monde souvent ignoré et pourtant fascinant des insectes.
Vous avez raison, c'est un monde fascinant de moins en moins facile à observer, hélas, en raison de la destruction généralisée de la biodiversité.
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- 19 juillet 2025 - 03:04
À mon père
Un papillon Machaon
Un papillon Machaon volète de-ci de-là,
De gros bourdons veloutés s’activent ici et là
Dans un ballet bourdonnant, au cœur des bougainvillées,
Trop heureux de butiner ce pollen aux grains ambrés.
Ce petit monde s’agite, diligent et affairé ;
Une abeille charpentière aux ailes d’un noir bleuté
Passe, tel un bombardier, pour s'en aller visiter
Les buissons de genêts pourpres et de sauges carminées.
Laurence
06 août 2024
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- 14 juillet 2025 - 12:45
Ciel d'un 14 juillet
Jour de fête nationale,
Dans le ciel marbré de gris
Où des oiseaux de passage,
Survolant la capitale
Dans leur habit de métal,
Laissent dans l’air de Paris,
Sous leur fulgurant sillage,
Ce long ruban tricolore,
Fine traînée qui s’attarde
Puis peu à peu s’évapore,
Dissoute entre les nuages.
Laurence
14 juillet 2025
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- 13 juillet 2025 - 01:42
À T. L.-C.
Après la porte végétale
Si l'on suit le petit sentier,
Après la porte végétale,
Un panorama préservé
Se dévoile à notre regard.
Bosquet léger, fleurs de bruyère,
Feuilles rouillées dans les fougères,
Houx vernissé, perles cinabre,
Soldanelles, bouquets d'onagre,
Mosaïque de paysages
D'une symphonie estivale
Dont les verts se sont déployés
Sur des pentes bien arrosées.
Les maisons basques accrochées
Sur ces déclinaisons boisées
Colorent le flanc des montagnes
De murs blancs aux toits carminés ;
Plus loin, le haut des monts sommeille
Dans une vapeur de nuages
Cependant qu'un tendre soleil
Vient caresser les pâturages.
Laurence
17 septembre 2024
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- 13 juillet 2025 - 11:07
"Mais comment peut-on vivre aussi loin de soi-même ?"
Une excellente question venant clôturer ce beau texte accompagné d'un envol inspirant d'oies Bernache... Merci pour tout cela.
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- 07 juin 2025 - 07:27
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