Belle chute...
- M. de Saint-Michel et Laurence HERAULT aiment ceci
PETIT Serge n'a pas encore ajouté d'ami.
Posté par PETIT Serge
- 23 mars 2025 - 06:43
Posté par PETIT Serge
- 23 mars 2025 - 06:29
Beaucoup d’émoi,
D’abord de toi,
Un peu de soie.
L'un se dénoue,
L’autre s’avoue,
Instants subtils.
Posté par PETIT Serge
- 16 décembre 2019 - 11:36
Sur un rat do,
j'suis à la ré
Perdu la mi
Fa me fait mal
Je me sens sol
Tu n'es plus la
Si j'avais su...
Posté par PETIT Serge
- 11 mars 2019 - 09:20
Triste comme les pierres, perdu devant la mer
De tes peurs du Demain, je regarde mes mains.
Paumées, comme moi, elles remémorent d’un air,
Chanson d’automne dont il n’existe pas de refrain.
Dans leurs plis s’est semée cette simple ritournelle
Qui donne et fredonne ces petites notes-gouttes.
Sur ton dos, elles dessinent une pâle aquarelle
Et se mêlent à l’appel de ces tâches de doute.
Portée opportune, vers ces cœurs mûrs, murés,
La mélodie raisonne, acouphène persistant
De saisons tourmentées, de vacarme étouffé,
Une suite d’accords d’un amour à mi-temps.
Posté par PETIT Serge
- 28 octobre 2018 - 10:04
Vous me faites penser à un peintre, appliquant par touches sur sa toile, laissant apparaître un paysage complet et son atmosphère.
Posté par PETIT Serge
- 28 octobre 2018 - 01:37
H.L.M.
Quatre murs qui s’écoutent mais n’ont rien à se dire
Tournent autour d’un grand lit dont il touche les bords.
Dans le terme glacé d'une nuit de remords,
Une étoile s’enfuit, oubliant son désir.
Les barreaux vert fluo, atoniques, s’égrènent.
La nuit abandonne les lambeaux morcelés
D’une brume éméchée, étirant ses violets.
L’aube grise, inutile, cohabite sans gêne.
Et probable lendemain, ce futur hier
Va s’émietter lentement en graines d’ennui
Transformant ce carré en un caveau de nuit
Empêchant cette tour d’y voir une lumière.
Le stridement de sa béquille numérique
L’agace et son bras se tend pour la faire taire.
Aveugle, il s’égare et transforme l’hémiptère
Devenu illico orchestre symphonique.
Empoigné par les notes, un voyage commence.
Explosions colorées, effluves enivrants
Il s’échappe, retrouvant le plaisir d’un vivant
Et remplit à nouveau sa corne d’espérance.
L’horizon rosissant déblaiera les volutes
Le soleil baignera ce toton citadin
Le lever sonnera le retour du regain.
Le pouvoir d’une simple symphonie en ut.
Posté par PETIT Serge
- 12 septembre 2018 - 12:22