Comme momie séchée par le natron final
Accablée de mille lins dès l'âge nubile
J'abandonne dans l'inconscience triomphale
L'oeil oudjat à la merci d'affreux crocodiles
Avant mon fier Abyssin aux couleurs de miel
Accompagnant toujours mon coeur et mon esprit
Montrait de sa patte la page nue et belle
Qui réveillait mes jours à chaque mot écrit
Où donc ai-je perdu les dons sacrés du scribe
Reniés les mots transis d'humilité du soi
Dans les vastes corridors résonnant des bribes
D'aventuriers factices se riant de moi
Sous le sable soldant les comptes de la vie
Une lueur têtue fouille ma tombe froide
Sa douceur de plume hante mes doigts raidis
Et glisse à mes lèvres une muette tirade
Pardonne-moi Ibis à l'infinie sagesse
J'ai enfoui au lointain mes enfants de papier
Dans l'oubli et les profondeurs de la tristesse
Nul d'eux n'était pourtant à ce point si mauvais
Reviendrais-tu calame? La porte est ouverte
Taillons encore ensemble ta pointe piquante
Il faut qu'elle harasse ses chevaux alertes
Sur l'argile des démons qui fort me tourmentent
Wakoda
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Pour Loup-de-lune
Que toujours vive la Poésie
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L'inspiration
15 mai 2022 - 05:52
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03 février 2021 - 02:16
Je dansais un peu zingare
Soucieux jusqu'au marc
Dans les gravats boulimiques
Des sueurs politiques
Annexé aux bords du monde
Tu sculptais la fronde
Et du feu poignant des doigts
Le licol céda
Nos vertiges désaltèrent
L'instant vulnéraire
Ces confidences de l'outre
Réveillent le coutre
Le prétérit des chagrins
Erige en forains
Deux obligés à l'exil
Des vêpres serviles
Mille pitreries préfacent
Le cours boniface
D'une première fortune
Mon autre peau brune
Mais l'extraction du bonheur
Expose les Sieurs
Des longs sillons de la fosse
Souvent trop féroces
Tu manques à l'encolure
Mon siamois d'abjure
Sur les champs d'intolérance
Mes complaintes rances
Soucieux jusqu'au marc
Dans les gravats boulimiques
Des sueurs politiques
Annexé aux bords du monde
Tu sculptais la fronde
Et du feu poignant des doigts
Le licol céda
Nos vertiges désaltèrent
L'instant vulnéraire
Ces confidences de l'outre
Réveillent le coutre
Le prétérit des chagrins
Erige en forains
Deux obligés à l'exil
Des vêpres serviles
Mille pitreries préfacent
Le cours boniface
D'une première fortune
Mon autre peau brune
Mais l'extraction du bonheur
Expose les Sieurs
Des longs sillons de la fosse
Souvent trop féroces
Tu manques à l'encolure
Mon siamois d'abjure
Sur les champs d'intolérance
Mes complaintes rances
Albiréo
18 décembre 2020 - 09:13
Hantés par l'étoile jumelle
Et sa capricieuse éclipse
Nous implorons depuis la digue
La course de l'astre tapi
Pour que s'estompe de nos rives
La tache de l'escarre intime
Ankylosé de mnémoniques
L'attraction du halo file
L'harangue nulle ne l'excite
Roulant ses orbes il soupire
Je nue les tourments fraternels
A la pénombre des ellipses
Et sa capricieuse éclipse
Nous implorons depuis la digue
La course de l'astre tapi
Pour que s'estompe de nos rives
La tache de l'escarre intime
Ankylosé de mnémoniques
L'attraction du halo file
L'harangue nulle ne l'excite
Roulant ses orbes il soupire
Je nue les tourments fraternels
A la pénombre des ellipses
Comme gemme
15 décembre 2020 - 02:53
A toi mon périlleux Béryl
Ma chatoyante fadette
A tes fines arêtes
Ôtée à ma gangue vernix
Cet octobre t'a clivée
Du gisement premier
D'amour et de Temps belle taille
Tu charmes les apories
Magmatique souris
Moi mère tu m'as faite orfèvre
De tes astéries le phare
Bruissant aux prismes Lares
Ma chatoyante fadette
A tes fines arêtes
Ôtée à ma gangue vernix
Cet octobre t'a clivée
Du gisement premier
D'amour et de Temps belle taille
Tu charmes les apories
Magmatique souris
Moi mère tu m'as faite orfèvre
De tes astéries le phare
Bruissant aux prismes Lares
Un leurre
13 décembre 2020 - 10:52
Ci-gît la sèche clairière
Eborgnée de lumières
Dans l'arène forestière
Ma biche à découvert
De l'âpre faune rabique
Leurs mille yeux faméliques
Lui content l'anesthésique
Des rhapsodies cosmiques
Éclaboussés de Pitié
Des mousses creux et nuées
Son ombre de sainteté
Ils tentent d'efflanquer
Qui du premier coup de dents,
de l'unanime ban
Révélera en tremblant
Ma dine en égipan
Eborgnée de lumières
Dans l'arène forestière
Ma biche à découvert
De l'âpre faune rabique
Leurs mille yeux faméliques
Lui content l'anesthésique
Des rhapsodies cosmiques
Éclaboussés de Pitié
Des mousses creux et nuées
Son ombre de sainteté
Ils tentent d'efflanquer
Qui du premier coup de dents,
de l'unanime ban
Révélera en tremblant
Ma dine en égipan