Aller au contenu

l'enfant chien

Inscrit(e) : 03 oct. 2018
Hors-ligne Dernière activité : nov. 09 2019 06:21

Publications sur Toute La Poésie

en retrait

11 octobre 2019 - 02:07

Ecrire des mots simples.
La confiance s’accorde d’autant plus à ce qui se présente simplement.
On peut aussi dit l’enfant rêver de nuages !
à cet âge, ceux-ci ne sont pas l’unique famille inaccessible propre a la solitude, à l’orgueil aussi !
et si à ce moment-là, ce n’est que de moi que je parle
je veux bien dissoudre sans violence, sans colère un « je » encombrant.

-fleuves et nuages !

Cette heure me voit rentrer d’un cénacle d’amis

Tout additif chimique, à ce moment-là, est à l’encontre d’une vieillesse.

Nous la regardons sur les visages d’autres.

Le malheur est encore celui d’un instant et des climax qu’il peut engendrer comme règles du jeu.

Sans renier ces communions fraternelles, je crois à une supériorité de quitter pour une solitude toute relative.

L’esprit alors s’exerce aux plis, aux métaphores de visages vers un rempart unique.
je ne tourne pas le dos et toute ma vie loin de ce qui m’a fait naître en tant homme et aussi en monsieur artiste avec ce que cela comporte.

Sois plus humble !

Sois plus silencieux et retenu !

A ce moment précis, mon esprit peut-être se cherche des excuses et pourtant empêchent une sclérose, un statu quo !
ils tente un comportement légitime, presque normatif, cherche un élixir d’insouciance.

Encore de minces encablures vers les premières lueurs du jour.
mais loin de toute méthode nous restons ainsi une famille d’amis !

 

devant une table de chevet

11 octobre 2019 - 02:04

La solitude n’étouffe pas les hommes. Elle les dépeuple du monde, les peuple d’eux-mêmes.

La chambre du père déshabillé d’une joie ancienne. Il y a chaque nuit le risque de disparaitre au milieu des couches de poussière, des photos de la jeunesse fière d’un géniteur.

Sa peur grandit lorsqu’il s’endort et j’en suis le destinataire.

J’écoute sa vie en silence, sa vie habituelle !

Elle marche lentement, trop lentement pour atteindre aujourd’hui quoique ce soit.
je parle de ma mère qui interrompt souvent ses pas vers…
qui reprend son souffle
elle pénètre dans le feu et la carcasse de son âge.

Son monde de jeune fille s’attarde aujourd’hui et traine en suffoquant.

Il y a sur la table de chevet une photo ou sourient des compagnons et leurs visages, leurs facies aujourd’hui enseveli par la terre ne veut plus rien dire.

Ma vie tend encore les bras.
Tente de s’élever comme des flammes
tente de conquérir un pays où comme des affluents j’enserrerai un amour neuf.

Je ne fais rien d’autre chaque jour que de visiter comme un lieu saint et exotique ces heures et jardins défendus de mon enfance
Ma fièvre !

Il fallait croire en ce pays et au soleil des vacances.
Il fallait s’acharner contre le sommeil quotidiennement jusqu’à ce que quelques journées et nuits fassent de moi un roi adorant l’or et l’encens d’un roi, celui-ci muet, anthropophage

La flamme de ce milieu de nuit le dévore !

Sur le revers d’un objet à l’horizontale, on trace la magie blanche
pour ne compter ni l’heure, ni les heures
pour ne plus vivre ce jour
pour réapprendre sans aucune méthode à devenir un flot !

Tout mène au foyer sexuel, au corps sien et autre comme un cœur aveugle !

Voila ta vie mon fils !
voilà ton cœur rassasié de vagues et de solitude ou d’attente d’amour pour rire !

Je parcours son corps, je l’écarte à moi. Nous nous aimons ivre d’odeurs
nous nous parlons par invocation

Ce temps-là, ce temps troué finit à son tour par l’éclatement d’une lueur à la fin de cette nuit.
et le chercheur à perdu sa soif de l’or
et la solitude peuplée de vie nous tend les bras !

 

les autres

26 juin 2019 - 04:37

Ils sont le portique que je regarde.

Ils font de moi une souffrance vaine

Ils me donnent l'aptitude à la maladie mortelle.

Un abysse me parle distinctement.

Et tous les jours comme un familier s'éloigne.

 

Naïf comme une mère en fin de vie.

Recommencer.

Sucer le vide.

 

 

lecture de ce titre sur soundcloud
https://soundcloud.c...nill/les-autres

colère

05 juin 2019 - 11:05

Tout ce qui dans le personnage peut devenir burlesque. Avec un penchant pour une pensée brutale. Exhibitionniste et accusateur. Atre consumé.
ils reconnaissent leurs histoires comme des projets. Soumis, on dira « adapté », ils dérivent.
surnager, survivre. Connaitre d’avance l’échec. Je connaissais ce rêve. C’est à sa gloire qu’il aime.
ils distribue les cartes. Peut-être change-t-il le temps ?
je dis méchamment qu’il se répand.
il ne tend pas la main, n’imagine jamais la tendre.
On se réclame de cette oasis.
il pense désigner un marionnettiste qui lui sourit.
ses exactions sont des formules, des sortilèges.
la nature est son modèle et son jugement incompréhensible.
il mord à retour, flaire et trahit !
ce sont des mots sur des gouffres instables. Des mots paresseux. Cela finit par s’agglomérer, par poser pieds, sans être une stature claire, un repli.
il faut longtemps fleuve et nuages.
traverser les villes et les histoires d’hommes
se lier à l’avenir, à d’autres avenirs tout aussi exclusif, les yeux fermés.
C’est un monstre écarlate et enfantin qui nous dévorent. Le libre court de son appétit.
viendront ici, cet été aussi, à s’aimer, à se cogner la tête.
un corps sur de longs territoires que chaque mouvement découpe et envisage.
la fierté d’être au monde, comme éblouit. L’enfance qui part aussi.
A peine me reste-t-il de ce jour !
infini vagabond de mon intérieur pour aller vers, pour dessiner autre chose.

on s’inquiète

01 mai 2019 - 10:42

27 décembre 2018

Le bip du téléphone, le temps nuageux et froid.

Durant quelques jours je marche à tes côtés.

Je te raccompagne chez toi après nos jeux. La ville que nous traversons est un animal blessé.

Je ne compte pas les cigarettes que je fume.
je te fais part de mes angoisses.

Ce qui donne sens à un homme, ce qui un jour l’abat

///

Les échanges entre les trois personnes deviennent automatiques, langage de reparties. Celui qui souffre. Celui qui réduit la valeur du monde.
je jubile, je m’inquiète.

Que penseras tu de tout cela dans 20 ans ?

Le temps est gris et froid
je réponds à tes messages.

Ou allons-nous ?
 

///

 

Ci gît un vieux refrain, une plainte agressive !

je ne garde que le pathétique.
l’expression.

A intervalles. Bip du téléphone.
Temps nuageux et froid.

On s’inquiète comme notre temps nous y invite.

La solitude dans l’intégrité du corps comme refuges

La nuit à Perpignan après la pluie sexuelle.

Je ne suis pas seul

///

///

Juke-box : i shot the sheriff. Studio st Hippolyte.

Après quelques fumées délicates. L’amitié et l’habitude du langage certains soirs.
Entre nous.
je cherche une sorte de climax à notre amitié.
Comme d’autres un orgasme. Rassurant.
Pour cela nous pouvons fausser nos sentiments.
On se cherche, on s’esquisse.