Diego1111

Fesse contre fesse
S'offrant l'une à l'autre
Leur concavité
Moelleuse et sereine
Se remémorant
L'instant moins paisible
Où elles tentèrent
De ne faire qu'une
Sphère incandescente

Soupesant la vie
Mais contre quoi ?
L'aiguille vacille

Contre rien qu'un mot
Pour tout dire
Fût-ce "rien" ce mot

Palliant l'âme hésitante
L'instinct choisit
De prolonger l'instant

C'est le second "se" du vers, je crois, qui doit plutôt être un "de". 

il doit y avoir une coquille dans ce vers : Se couvre se sa liseuse en tissu chatoyant.

 

Mais très beau sinon.

Elles ne sont pas encore écrites à vrai dire mais, dès qu'elles le seront, je promets de vous les dédicacer .

Amitiés.

Poème léger et délicat comme une feuille d'automne.

L'expérience a beau montrer qu'il revient, rien n'y fait, je cède chaque année à cette nostalgie que vous narrez si bien.

Sombre et beau poème, mais pourquoi tant de haine envers les hyènes  ?

Comme d'habitude, avec vos poèmes, on s'y croirait et la sensation est ici particulièrement agréable !

J'aime particulièrement ce vers : "Verticale vectrice à l’aplomb du présent".

Trouver les mots, oui. Ou juste un sourire, un regard, un geste ou même un silence parfois.

J'adore la chute.

Entraînant et envoûtant. Quelle explosion de couleurs, de sons, d'odeurs, de saveurs.

Merci de nous offrir ce plongeon dans ce temps suspendu à l'abri de la fureur du monde.

Un enfant

Gémissant 

Vomissant

Tout brûlant

 

Sur son front, une main

Posée, gracile et fraîche

Le frêle être soutient

Et de sombrer l'empêche

 

Une femme aux doigts blêmes

Vers le garçon courbée

Puise en la fièvre même

De quoi se réchauffer

 

Sans parole ni gnose

Lien plus sûr qu'un cordon 

S'accomplit la symbiose

Pour toujours trait d'union