Damour

Tantôt hostile, tantôt amène,
Elle nous éblouit, elle nous malmène,
Elle qui sans cesse se renouvelle,
Tempère ses torts en étant belle.

Mère Nature nous émerveille,
Elle se déchaîne : plus rien ne luit,
Et puis le jour efface la nuit,
Après l'orage, vient le soleil !

On se replie, on se redresse,
Tel lintrépide tournesol
Qui patiemment avec adresse,
Finit par trouver sa boussole.

Il nous exalte, il nous entraîne,
Cet Amour qui coule dans nos veines,
Ce carburant, quelle belle aubaine,
Qui nous fait oublier nos peines.

Nous revoilà, frères humains,
Résolus dans le don de soi,
Revigorés, main dans la main,
Dans un élan empreint de foi.

Les uns des autres nous prenons soin,
De notre union renait lespoir,
De ne plus de nouveau revoir,
Une sur, un frère, dans le besoin.

On panse les plaies, on réconforte,
Tout doucement on reconstruit,
Et forts de lAmour qui nous porte,
Leffort fervent porte ses fruits.

Mère Nature qui nous inspire,
Et cet Amour que l'on respire,
Leur charme aux deux est inédit :
On subit puis on rebondit !

Là où jadis peinaient les graines,
Jaillirent des sources intarissables,
Et cette détresse brève et soudaine,
Seffrite tel un château de sable!

Elle qui retrouve toujours le sien,
Façonne ainsi notre chemin,
Lui qui nous guide vers plus de bien,
Nous rend encore plus forts demain !

21/09/2023.

Tantôt hostile, tantôt amène,
Elle nous éblouit, elle nous malmène,
Elle qui sans cesse se renouvelle,
Tempère ses torts en étant belle.

Mère Nature nous émerveille,
Elle se déchaîne : plus rien ne luit,
Et puis le jour efface la nuit,
Après l'orage, vient le soleil !

On se replie, on se redresse,
Tel lintrépide tournesol
Qui patiemment avec adresse,
Finit par trouver sa boussole.

Il nous exalte, il nous entraîne,
Cet Amour qui coule dans nos veines,
Ce carburant, quelle belle aubaine,
Qui nous fait oublier nos peines.

Nous revoilà, frères humains,
Résolus dans le don de soi,
Revigorés, main dans la main,
Dans un élan empreint de foi.

Les uns des autres nous prenons soin,
De notre union renait lespoir,
De ne plus de nouveau revoir,
Une sur, un frère, dans le besoin.

On panse les plaies, on réconforte,
Tout doucement on reconstruit,
Et forts de lAmour qui nous porte,
Leffort fervent porte ses fruits.

Mère Nature qui nous inspire,
Et cet Amour que l'on respire,
Leur charme aux deux est inédit :
On subit puis on rebondit !

Là où jadis peinaient les graines,
Jaillirent des sources intarissables,
Et cette détresse brève et soudaine,
Seffrite tel un château de sable!

Elle qui retrouve toujours le sien,
Façonne ainsi notre chemin,
Lui qui nous guide vers plus de bien,
Nous rend encore plus forts demain !

Soudain, au milieu de nulle part,
Comme pour exaucer un voeu pieux,
Ils surgissent sans crier gare,
Pour vous en mettre plein les yeux!

Comme pour rapprocher ciel et terre,
Ces majestueux météores,
Ont transfiguré le décor,
En accueillant des monastères!

Leurs silhouettes surréalistes,
Inspireraient plus d'un artiste,
Et la magie du paysage,
Défie tant l'esprit que les âges.

Une fois là-haut vos sens s'élèvent,
Vous voilà léger et serein,
Le temps s'arrête, le temps d'une trève,
Le corps et l'âme ne font plus qu'un.

Cet inattendu pèlerinage,
A inondé de joie mon coeur,
Et ces sublimes paysages,
L'ont béni d'un divin bonheur.

L'été est enfin là,
Plein de charme, plein d'éclat,
La splendeur que voilà,
Ruisselle de-ci de-là,
Et tendrement sans tralala,
Aux coeurs joyeux donne le la.

Ephémère est le voyage,
Sur le train de l'histoire,
Qui tendrement sillonne les âges,
Et émoustille les mémoires.
Doux souvenirs que ces ramages,
Que le printemps offre à revoir,
Et qui égayent le paysage,
D'une splendeur provisoire.

Bruxelles, 5 mai 2012.

D'ordinaire minuscule,
Souvent timide et bien cachée,
De sa compagne éternelle,
La lune voulant se rapprocher,
Au soleil fit la part belle,
En atteignant son périgée.

Mais peu avant le crépuscule,
La Terre quelque peu fâchée,
A la lune son excès de zèle,
A tenu à lui reprocher,
Et pour qu'Hélios ne voie plus qu'elle,
Entre les deux s'est érigée!

Comme outrée par ce revers,
Une fois le soleil loin de vue,
Prise d'un orgueil éphémère,
Dans un spectacle sans pareil,
Prenant le ciel au dépourvu,
La lune vira au rouge vermeil.

Ainsi évolue l'univers,
Chaque astre un moment a prévu,
De se jouer de ses compères,
Pour nous offrir, douce merveille,
Un tour qui en met plein la vue,
Ce qui sans cesse nous émerveille!

Là-bas au bout du monde,
Agacée par le soleil,
Qui lui brûle la face,
A longueur de l'année,

La lune dit sa fronde,
Soudaine volte-face,

En teintant de vermeil,
Sa frimousse satinée.

Secourue par la terre,
Subtilement embusquée,
Le temps d'une éclipse,

Séléné rougeoya.

Hélios, de bonne guerre,
Retint l'apocalypse,
Mais un brin offusqué,
Bouda mère Gaïa.

 

Impassible, la terre,
Poursuivit son ellipse,
Et la lune débusquée,
A regret se résigna.

 

Le charme de cette ronde,

Certes bref mais sans pareil,
Dans le cœur laisse sa trace,

A jamais enracinée.

Soleil à l'horizon,
Plans d'eau rafraichissants,
Douceur en continu.

Entre l'aube et minuit,
Le temps s'est arrêté,
Quiétude à l'infini.

De jour comme de nuit,
Oasis à volonté,
Jardins richement garnis.

Palmiers tout imposants,
Ombrelles pour les passants,
Silhouettes à moitié nues.

Visages bien égayés,
Angoisse éparpillée,
Protocoles levés.

Bonheur omniprésent,
Le temps d'une saison,
Sourire retrouvé !

Malgré mes peines et mes souffrances,

Malgré moi-même, mes exigences,

L'heure est venue, je dois partir,

L'heure a sonné, je me retire.

 

Si courte fut notre rencontre,

Que je n'ai su m'en rendre compte,

A voir un coeur qui s'affaiblit,

A me voir frôler la folie,

Je ne sais toujours si j'ai raison,

De retourner dans ma prison!

 

Mon coeur me blâme, il n'ose me suivre,

Ma raison, elle, désire poursuivre!

Entre eux deux mon âme se perd,

Mon dieu qu'ai-je, que puis-je faire?

 

Perdu au large d'un océan,

Je nage dans le vide, le néant,

Avec comme seul espoir, de retrouver,

L'île de ton coeur comme arrivée.

Je me battrai et combattrai,

Un jour, c'est sûr, je reviendrai!