beau le rouge de ton cri cousin
sur le noir monolithe de
la neige qui tombe sur ton cœur
avec toutes les couleurs-cris
sur les noirs-morts tu existes !
- Cyraknow, M. de Saint-Michel et Julien Hoquet aiment ceci
Posté par wolfhart - 19 février 2015 - 06:48
beau le rouge de ton cri cousin
sur le noir monolithe de
la neige qui tombe sur ton cœur
avec toutes les couleurs-cris
sur les noirs-morts tu existes !
Posté par wolfhart - 19 février 2015 - 06:22
je suis touché par vos réactions, c'est leur gratuité qui, à mes yeux, en fait le prix
W.W.
Posté par wolfhart - 17 février 2015 - 06:20
filiation
merci pour la vie donnée
merci pour l'amour - donné
merci pour l'accueil sans question - donné
merci pour la parole sans détour - donnée
merci pour le travail sans plainte - donné
merci pour l'effacement simple et élégant - donné
merci pour le pardon de tout ce qui ne fut pas don - donné
merci pour le lien de chair avec l'insondable passé
et le cosmos mystérieux - donné
Posté par wolfhart - 12 février 2015 - 09:18
"...
Et j'ai cru voir la fée au chapeau de clarté
Qui jadis sur mes beaux sommeils d'enfant gâté
Passait, laissant toujours de ses mains mal fermées
Neiger de blancs bouquets d'étoiles parfumées."
Stéphane Mallarmé
La dernière strophe de votre beau texte, pour moi comme en écho à celle du poème de Mallarmé. Merci.
Posté par wolfhart - 07 février 2015 - 06:53
amour envoûtement
amour venu des poussières d’avant les pierres
amour sans nom
amour débusqué
amour passager clandestin du visible et de l’invisible
amour au-delà
amour parfum
amour des frissons-tempêtes de peau et d’âme
amour sans cause
amour sans pause
amour soleil vert et mer orange
amour d’ailleurs
amour de nulle part
amour amour amour amour amour amour amour
croiras-tu qu’il est né de toi ?
Posté par wolfhart - 18 janvier 2015 - 03:04
Belle émotion à la lecture de ce poème, au cœur - viscéral - de la fragilité, de l'inquiétude créatrice, tendue vers l'ailleurs. L'ailleurs au-delà des collines, l'ailleurs au tréfonds du teneur de plume. Mystère aussi sur "qui écrit" ce texte que j'écris, qui s'écrit et qui m'écrit....
Posté par wolfhart - 17 janvier 2015 - 09:45
je te souhaite
des mélodies de paix
pour faire surfer ton âme
sur des vagues de lumière
je te souhaite
des jardins de tendresse
aux détours du chemin
pour faire grandir ton cœur
je te souhaite
des sources de joie
d’élan et de vie
pour les soifs de ton corps
et je te souhaite
l’indicible blanc infini
de l’unité de tout
Posté par wolfhart - 10 janvier 2015 - 02:48
Posté par wolfhart - 03 janvier 2015 - 08:30
rien qu’une visite sans guide
d’un palais d’ombres
derrière des portes entr’ouvertes
qui promène sa tendresse
avec la confiance
d’un enfant nouveau né
regard qui se niche
dans les épaisseurs
de regards lointains
galeries d’obsessions superposées
sous les pas
dans des lumières changeantes
longues péroraisons immobiles
où quelquefois
les murs miroirs
deviennent transparents
Posté par wolfhart - 20 septembre 2014 - 12:31
- le poète à toujours raison
- NON ! mais la poésie OUI !
amitiés,
W.W.
Posté par wolfhart - 20 septembre 2014 - 12:25
une année a passé
comme soixante roses sauvages
aimées par le soleil d'été
au creux d'une montagne
comme une fine caravelle
aux trois voiles enceintes du vent
cinglant droit vers le large
comme une île accueillante
pleine d'oiseaux rieurs
et de havres de paix
comme une goutte de rosée
à l'extrémité de la feuille
glissée dans le chaud de ma paume
une année a passé
avec toi
Posté par wolfhart - 20 septembre 2014 - 09:08
je t'aimerai
jusque dans tes ombres
jusqu'au vide de tes paupières closes
jusque dans tes haines
jusqu'au roc où gémissent tes peines
et je rachèterai tes fautes
au prix fort en éclats de mon âme
Posté par wolfhart - 31 juillet 2014 - 12:43
Superbes éclats fruités, de nuit et d'aube.
Tant de couleurs en si peu de mots.
Merci !
Posté par wolfhart - 30 juillet 2014 - 05:25
méditation
descendre dans le profond
se laisser distancer par l'attente
s'enfoncer au présent dans les strates des instants
redevenir fibre fluide océan
toucher la source des couleurs
dans l'infime
se fondre dans les évidences
des passages et des liens
y chevaucher
l'éclatement des parois de roc
la déchirure des cellules de chair
l'explosion de la finitude de l'esprit
jusqu'aux limites ultimes
sentir alors
l'infinie tendresse de chaque syllabe de vérité
le parfum de désir dans chaque battement de cils du vent
les pulsations secrètes de la musique de chaque présence
ensuite
accepter ce qui est
sans le vouloir
voir et savoir
par le truchement de l'émerveillement
enfin
déployer un nouvel instant
Posté par wolfhart - 21 mars 2014 - 03:59
rien que
la plage vide
bandeau immense et blond
sous l'orbe de l'océan
violet et turquoise
les vagues qui
veines gonflées expirent
sans cesse et moussent
le soleil
dictateur de silence
partout et sur le roc
le désert
des volcans alentour
mamelons fracturés
et les vies à venir
emprisonnées dans les cailloux