Merci pour votre texte.
Je suis très ému et j'a unei pensée pour vous, votre fils et tous ceux à qui il manque.
Bien à vous.
- marie daisy aime ceci
Posté par Stagire - 07 janvier 2014 - 10:50
Merci pour votre texte.
Je suis très ému et j'a unei pensée pour vous, votre fils et tous ceux à qui il manque.
Bien à vous.
Posté par Stagire - 07 janvier 2014 - 10:08
C'est bizarre une vie
Une vie ordinaire
Remplie d'à quoi bon
Et de pour quoi faire
Jour après jour
Comme un spectacle
Où ne dure que le temps
Puis un jour c'est fini
Posté par Stagire - 04 décembre 2013 - 07:47
L'âme en ballade
Aux confins d'un sourire
Le cÅ“ur apaisé
Par l'amour d'un regard
Et la joie retrouvée
Dans un éclat de rire
Des amis éclairés
M'ont tenu compagnie
Et agrandi ma vie
De moments de partage
...
Amis rares et précieux
Je pense à vous souvent
Et je garde l'espoir
De vous garder longtemps
Le hasard a offert
Ce qu'il sait faire de mieux
Une belle rencontre
De jolies retrouvailles
...¦
Près de vingt ans déjà
Que nos chemins se croisent
Et déjà j'attends
Nos prochaines agapes
Je viens de vous quitter
Mais j'en rêve encore
Amis revenez vite
Et si vous tardez trop
Je viendrai vous trouver
Dans votre monde à vous
Alors l'âme en ballade
J'irai
Me reposer un peu
Sur les rives de vos vies
Posté par Stagire - 27 novembre 2013 - 12:42
Peau brûlante dans le froid de novembre
Étrange sensation
Ma peau est brûlante
Ma peau est Frontière
Entre le chaud et le froid
Le dedans le dehors
L'air froid de novembre nimbe mon corps
Chaud
Ma peau barrière fumante
Marque la limite et
Me rend étanche au monde
Mais je sais que je chauffe
Bien au-delà de moi
Ma chaleur se diffuse
A l'air froid près de moi
Nu sur mon lit
Et baigné de chaleur
J'irradie la froideur d'un matin de novembre
Posté par Stagire - 15 novembre 2013 - 09:51
Petit monsieur petit papa
Ton fils vient de cogner
Sur une fillette qui refusait
De se laisser humilier
Et toi sans vergogne
Tu l'excuses éhonté
Le monde c'est pas les bisounours
Dis-tu
Et puis elle l'avait insulté
Un jour
On ne sait plus bien quand
C'est sûr
Petit monsieur petit papa
Un jour peut-être
Te feras-tu cogner
Par un fils qui te refusera
Le droit à la dignité
Comme il l'a refusé hier
A cette fille qui elle aussi
L'avait c'est sûr
Bien mérité
Posté par Stagire - 13 novembre 2013 - 12:11
Hier j'étais las, triste et morne
Comme un drapeau en berne.
Je ne m'explique pas cet étonnant manège
Les hauts et les bas du carrousel de l'âme.
Peut-être ai-je eu :
Quelques émotions et un peu de douleur,
Un zeste de déception, une pincée de rancœur,
Un repas de famille et des hémorroïdes …
Il n'en faut pas plus
Pour manquer de tonus.
(J'ose la rime en -us
C'est bizarroïde
Quand l' mot hémorroïde
Est dans le processus!)
Mais s'il faut montrer son cœur
Autant montrer son cul
Après tout c'est pareil
C'est la même impudence
Et la même imprudence.
Posté par Stagire - 09 novembre 2013 - 01:12
Après longtemps d'absence
Je retrouve le chemin si connu.
La porte est là. Dernier silence
D'un amour défendu.
J'ouvre …
Ton visage. Ton regard. Ton sourire.
J'en tombe en moi dans le trouble que j'éprouve,
J'en rêve encore et je n'ose te le dire.
La porte est là
Je sors et sors encore.
Paria d'un amour que tu n'as pas.
Je crois.
Posté par Stagire - 31 octobre 2013 - 11:21
J'ai gardé de toi
Tant de petits bonheurs
posthumes
Ils égrainent ma demi-vie
Je les repasse parfois
Pour m'en faire un manteau
Aux poches pleines de souvenirs
J'y pioche et piocherai encore
Pour y trouver alors
Ma première montre
Mon premier stylo plume
Et si précieux trésor
Mon premier dictionnaire
J'y trouverai aussi
Des odeurs de cuisine
Ta soupe aux vermicelles
Ton ragoût de p'tits pois
Ce salmi de palombes
Plombées par mon grand-père
Et ce poulet rôti
Dont nous rêvions déjà
Depuis Mantes-La-Jolie
J'y trouverai aussi
Ces longs voyages en train
Cette gare d'Austerlitz
Qui est ma préférée
D'où partaient les Corails
Si compartimentés
Et toujours décorés
De photos noir et blanc
La nouvelle Montparnasse
Garnie de TGV
M'a toujours rebuté
L'hiver comme l'été
Elle est moche voilà tout
Et c'est à Austerlitz
Que je retrouve encore
Mes souvenirs à quai
Je me souviens l'été
D' la rue Édouard Ferret
C'était multicolore
Des bouquets de tulipes
Des massifs de jacinthes
Des parterres de violettes
Et des rosiers immenses
Qui embaumaient la rue
Et au fond du jardin
De prétentieux glaïeuls
Que tu raccourcissais
Pour orner le salon
Je me souviens l'hiver
Nous venions à Noël
Je retrouvais alors
La grande cheminée
Comme une Sainte Chapelle
Où nous autres tous ensemble
Nous sourions encadrés
Comme des images pieuses
Des rappels de bonheurs
Dans ce joli foyer
J'y ai plongé mes yeux
Jusqu'à l'adolescence
Je m'y suis vu Vulcain
Forgeant mes premiers mots
Forgeant mes premiers rêves
C'est là qu'un jour
Je croyais me cacher
Mais toi tu m'as surpris
Un cigare à la bouche
Fauché à mon grand-père
Et j'ai nié éhonté
Sous le regard aimant
Des bonheurs encadrés
Le soir à la télé
Il y avait de Funès
Ou parfois Intervilles
Ou encore Columbo
Tu t'endormais toujours
Dans le canapé lourd
Et d'un pas embrumé
Tu t'en allais au lit
Tes pas sur le carrelage
Faisaient un son étrange
J'y pense et je souris
Et je sais que mes sœurs
L'aimaient autant que moi
J'entends encore ton pas
J'entends encore ta voix
J'entends encore ton rire
Je crois
Je voudrais tout garder
Je voudrais tout décrire
Pour ne rien oublier
Je ne veux pas choisir
Je veux tout conserver
Comme ce petit jouet
Que tu m'avais offert
Un petit Playmobile
Pour me désennuyer
Je m'ennuyais c'est vrai
Mais j'étais si heureux
Moi si mélancolique
Mais j'étais rassuré
Moi l'enfant apeuré
Et j'aimais mon ennui
Qui n'en était pas un
Ce petit Playmobile
M'eut l'air si incongru
Comme un soldat venu
Pour un autre combat
Qui n'était pas le mien
J'y trouverai aussi
Mon aube de communiant
Plus un voyage à Lourdes
Quelques jours du Seigneur
L'dimanche à la télé
En plumant le poulet
Drôle d'odeur de Sainteté
Mais quel goût il avait !
Ce poulet clérical
Il valait bien une messe
Et nous étions heureux
Tous autour de la table
J'y trouverai parfois
Quelques mots de patois
Et une chanson d'enfance
Aux accents fabuleux
Des disputes mémorables
Avec l'homme de ta vie
Des colères formidables
Assénées en Gascon
J'en oublierai peut-être
Et j'en oublie déjà
Mais je ne t'oublierai pas
Jusqu'à mon mon dernier jour
Posté par Stagire - 30 octobre 2013 - 09:07
J'ai longtemps rêvé que j'étais un indien
Indien d'Amazonie ou du Colorado
A l'ombre d'immense tours je n'avais peur de rien
Le rêve m'était déjà plus doux que mon fardeau
Indien d'Amazonie ou du Colorado
Je parlerai aux esprits au milieu de mes transes
Le rêve m'était déjà plus doux que mon fardeau
Ces rêves que j'ai gardés comme sceaux de mon enfance
Je parlerai aux esprits au milieu de mes transes
La Nature m’écrira une forêt de symboles
Ces rêves que j'ai gardés comme sceaux de mon enfance
Avec comme emballage le parfum de l'école
La Nature m’écrira une forêt de symboles
Je boirai ses secrets dans le creux de mes mains
Avec comme emballage le parfum de l'école
Je rêvais que la vie serait meilleure demain
Je boirai ses secrets dans le creux de mes mains
La pluie du Grand Esprit éclaircira mon âme
Je rêvais que la vie serait meilleure demain
Plus je fermais les yeux plus grande était la flamme
La pluie du Grand Esprit éclaircira mon âme
Je deviendrai alors le plus grand des guerriers
Plus je fermais les yeux plus grande était la flamme
Je partais de chez moi en quête d'amitiés
Je deviendrai alors le plus grand des guerriers
On vantera ma force ma vaillance ma bravoure
Je partais de chez moi en quête d'amitiés
Parfois j'osais sourire en quête d'un grand amour
On vantera ma force ma vaillance ma bravoure
Quand j'irai au combat je s'rai prêt à mourir
Parfois j'osais sourire en quête d'un grand amour
Dire que j'osais si peu c'est encore trop peu dire
Quand j'irai au combat je s'rai prêt à mourir
Héros de ma tribu je n'aurai peur de rien
Dire que j'osais si peu c'est encore trop peu dire
J'ai longtemps rêvé que j'étais un indien
Posté par Stagire - 26 octobre 2013 - 08:55
Lutte des classes
Bourgeoise en Louis Vuitton
A la peau de léopard
Tu bois ton lait de coco
En t'recoiffant d'vant l'miroir
Mais t'es déjà si vieille
Malgré ton slim
Et ta blondeur décolorée
Tu voudrais être belle ...
Mais c'est trop tard ma vieille
Et la première jeunette
Midinette made in H&M
Te propulse au rebut de la féminité