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Stagire

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#249751 A mon fils Guillaume (1983-2004)

Posté par Stagire - 07 janvier 2014 - 10:50

Merci pour votre texte.

Je suis très ému et j'a unei pensée pour vous, votre fils et tous ceux à qui il manque.

Bien à vous.




#249741 La vie bizarre

Posté par Stagire - 07 janvier 2014 - 10:08

C'est bizarre une vie
Une vie ordinaire
Remplie d'à quoi bon
Et de pour quoi faire

Jour après jour
Comme un spectacle
Où ne dure que le temps
Puis un jour c'est fini




#247451 Mes amis

Posté par Stagire - 04 décembre 2013 - 07:47

L'âme en ballade
    Aux confins d'un sourire

Le cÅ“ur apaisé
    Par l'amour d'un regard

Et la joie retrouvée
    Dans un éclat de rire

Des amis éclairés
    M'ont tenu compagnie

Et agrandi ma vie
    De moments de partage

...

Amis rares et précieux
Je pense à vous souvent
Et je garde l'espoir
De vous garder longtemps
Le hasard a offert
Ce qu'il sait faire de mieux
Une belle rencontre
De jolies retrouvailles

...¦

Près de vingt ans déjà
    Que nos chemins se croisent

Et déjà j'attends
    Nos prochaines agapes

Je viens de vous quitter
    Mais j'en rêve encore

Amis revenez vite
    Et si vous tardez trop

Je viendrai vous trouver
    Dans votre monde à vous

Alors l'âme en ballade
    J'irai

Me reposer un peu
    Sur les rives de vos vies




#246885 L'instant des fleurs serviles

Posté par Stagire - 27 novembre 2013 - 01:02

Joli.




#246882 Après l'amour

Posté par Stagire - 27 novembre 2013 - 12:42

Peau brûlante dans le froid de novembre

 

Étrange sensation
Ma  peau est brûlante
Ma peau est Frontière
Entre le chaud et le froid
Le dedans le dehors

 

L'air froid de novembre nimbe mon corps
Chaud
Ma peau barrière fumante
Marque la limite et
Me rend étanche au monde

 

Mais je sais que je chauffe
Bien au-delà de moi
Ma chaleur se diffuse
A l'air froid près de moi

 

Nu sur mon lit
Et baigné de chaleur
J'irradie la froideur d'un matin de novembre
 




#246093 l'esprit flamenco

Posté par Stagire - 15 novembre 2013 - 11:23

Bien sympa cette invitation au voyage.




#246085 Petit monsieur petit papa

Posté par Stagire - 15 novembre 2013 - 09:51

Petit monsieur petit papa

Ton fils vient de cogner

Sur une fillette qui refusait

De se laisser humilier

 

Et toi sans vergogne

Tu l'excuses éhonté

Le monde c'est pas les bisounours

Dis-tu

Et puis elle l'avait insulté

Un jour

On ne sait plus bien quand

C'est sûr

 

Petit monsieur petit papa

Un jour peut-être

Te feras-tu cogner

Par un fils qui te refusera

Le droit à la dignité

Comme il l'a refusé hier

A cette fille qui elle aussi

L'avait c'est sûr

Bien mérité




#245760 Impudence et imprudence

Posté par Stagire - 13 novembre 2013 - 12:11

Hier j'étais las, triste et morne

Comme un drapeau en berne.

Je ne m'explique pas cet étonnant manège

Les hauts et les bas du carrousel de l'âme.

 

Peut-être ai-je eu :

Quelques émotions et un peu de douleur,

Un zeste de déception, une pincée de rancœur,

Un repas de famille et des hémorroïdes …

 

Il n'en faut pas plus

Pour manquer de tonus.

 

(J'ose la rime en -us

C'est bizarroïde

Quand l' mot hémorroïde

Est dans le processus!)

 

Mais s'il faut montrer son cœur

Autant montrer son cul

Après tout c'est pareil

C'est la même impudence

Et la même imprudence.




#245154 Amour défendu

Posté par Stagire - 09 novembre 2013 - 01:12

Après longtemps d'absence

Je retrouve le chemin si connu.

La porte est là. Dernier silence

D'un amour défendu.

 

J'ouvre …

Ton visage. Ton regard. Ton sourire.

J'en tombe en moi dans le trouble que j'éprouve,

J'en rêve encore et je n'ose te le dire.

 

La porte est là

Je sors et sors encore.

Paria d'un amour que tu n'as pas.

Je crois.




#244125 La forêt d'émeraude

Posté par Stagire - 31 octobre 2013 - 11:33

J'en ai eu des frissons ! Bravo !




#244121 J'ai gardé de toi

Posté par Stagire - 31 octobre 2013 - 11:21

J'ai gardé de toi

Tant de petits bonheurs

posthumes

Ils égrainent ma demi-vie

Je les repasse parfois

Pour m'en faire un manteau

Aux poches pleines de souvenirs

J'y pioche et piocherai encore

Pour y trouver alors

 

Ma première montre

Mon premier stylo plume

Et si précieux trésor

Mon premier dictionnaire

 

J'y trouverai aussi

Des odeurs de cuisine

Ta soupe aux vermicelles

Ton ragoût de p'tits pois

Ce salmi de palombes

Plombées par mon grand-père

Et ce poulet rôti

Dont nous rêvions déjà

Depuis Mantes-La-Jolie

 

J'y trouverai aussi

Ces longs voyages en train

Cette gare d'Austerlitz

Qui est ma préférée

D'où partaient les Corails

Si compartimentés

Et toujours décorés

De photos noir et blanc

 

La nouvelle Montparnasse

Garnie de TGV

M'a toujours rebuté

L'hiver comme l'été

Elle est moche voilà tout

Et c'est à Austerlitz

Que je retrouve encore

Mes souvenirs à quai

 

Je me souviens l'été

D' la rue Édouard Ferret

C'était multicolore

Des bouquets de tulipes

Des massifs de jacinthes

Des parterres de violettes

Et des rosiers immenses

Qui embaumaient la rue

Et au fond du jardin

De prétentieux glaïeuls

Que tu raccourcissais

Pour orner le salon

 

Je me souviens l'hiver

Nous venions à Noël

Je retrouvais alors

La grande cheminée

Comme une Sainte Chapelle

Où nous autres tous ensemble

Nous sourions encadrés

Comme des images pieuses

Des rappels de bonheurs

 

Dans ce joli foyer

J'y ai plongé mes yeux

Jusqu'à l'adolescence

Je m'y suis vu Vulcain

Forgeant mes premiers mots

Forgeant mes premiers rêves

 

C'est là qu'un jour

Je croyais me cacher

Mais toi tu m'as surpris

Un cigare à la bouche

Fauché à mon grand-père

Et j'ai nié éhonté

Sous le regard aimant

Des bonheurs encadrés

 

Le soir à la télé

Il y avait de Funès

Ou parfois Intervilles

Ou encore Columbo

Tu t'endormais toujours

Dans le canapé lourd

Et d'un pas embrumé

Tu t'en allais au lit

 

Tes pas sur le carrelage

Faisaient un son étrange

J'y pense et je souris

Et je sais que mes sœurs

L'aimaient autant que moi

 

J'entends encore ton pas

J'entends encore ta voix

J'entends encore ton rire

Je crois

Je voudrais tout garder

Je voudrais tout décrire

Pour ne rien oublier

Je ne veux pas choisir

Je veux tout conserver

 

Comme ce petit jouet

Que tu m'avais offert

Un petit Playmobile

Pour me désennuyer

 

Je m'ennuyais c'est vrai

Mais j'étais si heureux

Moi si mélancolique

Mais j'étais rassuré

Moi l'enfant apeuré

Et j'aimais mon ennui

Qui n'en était pas un

Ce petit Playmobile

M'eut l'air si incongru

Comme un soldat venu

Pour un autre combat

Qui n'était pas le mien

 

J'y trouverai aussi

Mon aube de communiant

Plus un voyage à Lourdes

Quelques jours du Seigneur

L'dimanche à la télé

En plumant le poulet

Drôle d'odeur de Sainteté

Mais quel goût il avait !

Ce poulet clérical

Il valait bien une messe

Et nous étions heureux

Tous autour de la table

 

J'y trouverai parfois

Quelques mots de patois

Et une chanson d'enfance

Aux accents fabuleux

Des disputes mémorables

Avec l'homme de ta vie

Des colères formidables

Assénées en Gascon

 

 

J'en oublierai peut-être

Et j'en oublie déjà

Mais je ne t'oublierai pas

Jusqu'à mon mon dernier jour




#243917 Pantoum pour un indien

Posté par Stagire - 30 octobre 2013 - 09:07

J'ai longtemps rêvé que j'étais un indien

Indien d'Amazonie ou du Colorado

A l'ombre d'immense tours je n'avais peur de rien

Le rêve m'était déjà plus doux que mon fardeau

 

Indien d'Amazonie ou du Colorado

Je parlerai aux esprits au milieu de mes transes

Le rêve m'était déjà plus doux que mon fardeau

Ces rêves que j'ai gardés comme sceaux de mon enfance

 

Je parlerai aux esprits au milieu de mes transes

La Nature m’écrira une forêt de symboles

Ces rêves que j'ai gardés comme sceaux de mon enfance

Avec comme emballage le parfum de l'école

 

La Nature m’écrira une forêt de symboles

Je boirai ses secrets dans le creux de mes mains

Avec comme emballage le parfum de l'école

Je rêvais que la vie serait meilleure demain

 

Je boirai ses secrets dans le creux de mes mains

La pluie du Grand Esprit éclaircira mon âme

Je rêvais que la vie serait meilleure demain

Plus je fermais les yeux plus grande était la flamme

 

La pluie du Grand Esprit éclaircira mon âme

Je deviendrai alors le plus grand des guerriers

Plus je fermais les yeux plus grande était la flamme

Je partais de chez moi en quête d'amitiés

 

Je deviendrai alors le plus grand des guerriers

On vantera ma force ma vaillance ma bravoure

Je partais de chez moi en quête d'amitiés

Parfois j'osais sourire en quête d'un grand amour

 

On vantera ma force ma vaillance ma bravoure

Quand j'irai au combat je s'rai prêt à mourir

Parfois j'osais sourire en quête d'un grand amour

Dire que j'osais si peu c'est encore trop peu dire

 

Quand j'irai au combat je s'rai prêt à mourir

Héros de ma tribu je n'aurai peur de rien

Dire que j'osais si peu c'est encore trop peu dire

J'ai longtemps rêvé que j'étais un indien




#243123 Lutte des classes

Posté par Stagire - 26 octobre 2013 - 08:55

Lutte des classes

 

 

Bourgeoise en Louis Vuitton

A la peau de léopard

Tu bois ton lait de coco

En t'recoiffant d'vant l'miroir

 

Mais t'es déjà si vieille

Malgré ton slim

Et ta blondeur décolorée

Tu voudrais être belle ...

 

Mais c'est trop tard ma vieille

Et la première jeunette

Midinette made in H&M

Te propulse au rebut de la féminité