Femme battue, brutalisée,
Rabaissée, salie et meurtrie ;
Femme humiliée, femme trahie,
Ou prisonnière en son foyer…
Femme souillon traitée en chien,
Femme soumise, femme esclave,
Les joues creusées et le teint hâve ;
Ou jouet d’un homme de bien…
Fille, à peine nubile, mariée,
Objet de convoitise, d’envie,
Dans les yeux lubriques d’un mari ;
Femme excisée ou scarifiée…
Femme dénigrée par les siens
Jusqu’à n’être plus qu’une épave ;
Femme victime de sévices graves,
Pour laquelle on ne peut plus rien…
Femme bafouée ou violentée,
Succombant sous les coups, les cris,
A deux doigts de perdre la vie ;
Ah ! Pauvres femmes, martyrisées !
Femme voilée de taliban,
Pas question d’entendre ta voix
Dans ta société d’hommes-rois !
Ne laisse pas voiler tes enfants !
Femme d’Asie ou bien d’ailleurs,
Ô toi qui pleures et qui soupires,
Mais voudrais croire en l’avenir ;
Ô toi qui peines sous ton labeur…
Ô toi qui souffres tellement,
Tant d’autres ne sont pas comme toi,
Et sous la protection des lois,
Tout peut changer dès à présent…
Il ne passe pas un jour, une heure,
Sans qu’on entende retentir
Des mots de femmes, leurs chants, leurs rires,
Mais aussi leurs cris et leurs pleurs…
La société change doucement
Et fait évoluer tous nos droits,
Pour que les femmes comme toi et moi
Prennent leur essor au gré du vent…

8 réponses à ce sujet
#1
Posté 26 mai 2012 - 03:01
#2
Posté 26 mai 2012 - 05:21
Que j'aime tes faveurs sous le falot, si près
D'un désir sans clinquant. Rosace tu brasilles,
Entre chair et cancel, où ma pudeur auprès
De toi jaune d'argent, ôtera les résilles...
Que j'aime ta décence et cette aube choisie,
Dans les néons obscurs engonçant les pagodes.
Femme de mes brumes, ma terre hâlée d'Asie
Où s'assoient des Bouddhas, luminescents apodes.
Que j'aime tes confins et ton détachement
comme un vain continent d'esperances acquises,
Et nos fatalités au lointain serrement
entre les bras du temps, attendent-là, rassises,
Qu'un jour le souvenir reprenne son voyage ...
D'un désir sans clinquant. Rosace tu brasilles,
Entre chair et cancel, où ma pudeur auprès
De toi jaune d'argent, ôtera les résilles...
Que j'aime ta décence et cette aube choisie,
Dans les néons obscurs engonçant les pagodes.
Femme de mes brumes, ma terre hâlée d'Asie
Où s'assoient des Bouddhas, luminescents apodes.
Que j'aime tes confins et ton détachement
comme un vain continent d'esperances acquises,
Et nos fatalités au lointain serrement
entre les bras du temps, attendent-là, rassises,
Qu'un jour le souvenir reprenne son voyage ...
#3
Posté 26 mai 2012 - 07:52
si c'est juste au gré du vent, demain, par chez moi, ils annoncent un fort mistral.
A décorner les cocus, comme ils disent...
A décorner les cocus, comme ils disent...

#4
Posté 26 mai 2012 - 09:18
J'aime beaucoup ton poème, Itans ; j'aime ce style épuré, cette simplicité tout en restant esthétique.
#5
Posté 27 mai 2012 - 10:59
J'aime beaucoup ton poème, Itans ; j'aime ce style épuré, cette simplicité tout en restant esthétique.
merci à toi.
#6
Posté 27 mai 2012 - 09:27
La société change doucement
Et fait évoluer tous nos droits,
Pour que les femmes comme toi et moi
Prennent leur essor au gré du vent…
Les droits des femmes évoluent, peut-être… dans le bon sens, ça n'est malheureusement pas toujours vrai.
Les vieux démons ont la vie dure :
Du sexe de nos anges, nous avons discuté…
Il y eut les esclaves, dont l’âme fut disputée.
Et les femmes, dites-moi, ont-elles vraiment une âme ?
Une bonne religion, c’est le bonheur des dames !
Des femmes rabbins, imams, curés, n’importe quoi !
IL est au masculin, et c’est plus adéquat :
En Ses couilles, l’univers tout entier contenu,
Un et indivisible, est peuplé de femmes nues !
Dans le dénigrement des femmes, ils se ressemblent :
Ils les placent en-dessous, en bas, à la maison.
Elles doivent être soumises et leur donner raison.
Un joli point commun pour une fois les rassemble…
#7
Posté 28 mai 2012 - 06:49
Effleure le printemps d'un soleil que l'on brigue,
Amante cousue d'or offerte à ce nabab.
Du fruit nouveau, toujours, pour mes yeux une figue,
D'entrevoir ton désir entre corde et niqab...
Et transparaît ta chair, liqueur de friandise,
A la pulpe juteuse où dieu aime à bander
Sous ta jupe, l'envie, de sang rouge cerise,
Et invente pour l'homme, un corps à oppresser.
Tu offres tes pudeurs, belle fleur de sycone
Qui ouvre dans mes songes, un coeur et son bas-ventre.
Est-elle fille et mère afin que d'une icône
Une femme s'enfante avant que l'on n'y entre.
Amante cousue d'or offerte à ce nabab.
Du fruit nouveau, toujours, pour mes yeux une figue,
D'entrevoir ton désir entre corde et niqab...
Et transparaît ta chair, liqueur de friandise,
A la pulpe juteuse où dieu aime à bander
Sous ta jupe, l'envie, de sang rouge cerise,
Et invente pour l'homme, un corps à oppresser.
Tu offres tes pudeurs, belle fleur de sycone
Qui ouvre dans mes songes, un coeur et son bas-ventre.
Est-elle fille et mère afin que d'une icône
Une femme s'enfante avant que l'on n'y entre.
#8
Posté 28 mai 2012 - 02:18
Merci à tous de vos lectures, et de vos commentaires inspirés.

#9
Posté 28 mai 2012 - 02:30
On en a discuté sans la moindre équité.
Dans ces plusieurs débats on était bien trop bas,
Pour leur laisser la blessure quand on les bat,
Et n'avaient plus de chance ou droit de cité.
C'est un monde fou pensant au sexe et aux sous,
Quand on leur parle de femmes, ils sont complexes.
Leur cœur sont en flammes et n’ont plus de réflexe.
Ils ne citent les femmes que de leur dessous !
Les uns les écoutent et d’autres les chouchoutent,
Alors que plusieurs parmi eux tant les déroutent,
Quand on voit d’autres se contenter d’un bisou.
Mesdames, chères femmes combien je vous aime
L’admirable et le beau a créé tant de beau
Le désir est bien là mais y-a-t-il de barème ?
Dans ces plusieurs débats on était bien trop bas,
Pour leur laisser la blessure quand on les bat,
Et n'avaient plus de chance ou droit de cité.
C'est un monde fou pensant au sexe et aux sous,
Quand on leur parle de femmes, ils sont complexes.
Leur cœur sont en flammes et n’ont plus de réflexe.
Ils ne citent les femmes que de leur dessous !
Les uns les écoutent et d’autres les chouchoutent,
Alors que plusieurs parmi eux tant les déroutent,
Quand on voit d’autres se contenter d’un bisou.
Mesdames, chères femmes combien je vous aime
L’admirable et le beau a créé tant de beau
Le désir est bien là mais y-a-t-il de barème ?
Aussi étiqueté avec au moins un de ces mots-clés : femmes, droits, égalité, sexisme
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