Les ailes des papillons ne se cachent pas
Lorsque le temps du grand sommeil
A succombé au temps passé
Sacrifiant au néant son miel
Le cocon des gens figés
Les a livrés moroses
À l’enfer de ceux qui n’osent.
Apparait la nouvelle époque
Le long passage effectué
Chrysalide ouvrant sa porte
Sur un monde à explorer
Fait de soleil et d’azure
Des possibles en démesure.
Si les voiles des timides
Ne se déploient aux rayons
Ils resteront invalides
Par des ailes d’émotions
Condamnés à se noyer
Dans la mer des aliénés.
Les ailes humides des craintifs
Ressemblent aux sennes de pêcheurs
Qui se prennent dans tous récifs
Capturant fruits de leurs peurs
Des poissons issus d’avril
Illusions faites d’argile.
Toi qui es le fils du vent
Ouvre tes ailes à l’aujourd'hui
Prends donc le large au ciel béant
Papillon couleur de vie.
Monique Zomer
22 août 2010
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