Escabille
Par la flamme du désir, crépitant par ci par là
S’éveillèrent vos ardeurs, gribouillis de fous émois
Par les braises du plaisir, sous le soleil enchanté
S’estompa votre pudeur, les rayons ensorcellés.
Feu de paille se consume
Bien trop vite, bien trop tôt
Feu de paille vous enfume
L’amour retombe à zéro.
Dans les cendres de l’ennui, un magma de réprimandes
Sont partis vos souvenirs, épineuses guirelandes
Dans la brise de l’oubli, l’aileron du temps détruit
Votre possible avenir, l’horizon au bleu terni.
Feu de paille s’est consumé
Aussi vite, aussitôt
Votre amour s’est envolé
Sur un fond de lamento.
Monique Zomer
24 septembre 2010
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