Faim de l'histoire.
Mon cœur se ronge
Mes doigts qui longent
Ta peau si fine, ta peau trop fine.
Peau de papier, du parchemin !
Ton cœur brisé, tu n'as plus faim.
Mon cœur se blesse
Mes doigts caressent
Ton corps si maigre, ton corps trop maigre.
Ame torturée, tu dois lutter,
Prendre congé, ou bien manger.
Mon cœur de mère,
Mon âme espère,
Que s'ouvrent tes yeux, que voient tes yeux.
Cherche la flamme, regarde en toi
Tu es une femme, tu y as droit.
Pensées légères,
Je me libère
De mes angoisses, de tes angoisses.
Les yeux béants, tu as su voir,
Ton cœur battant, tu as l'espoir.
Avec ferveur
Oh quel bonheur,
La haine de soi, la haine de toi
Tu l'as tuée, tout en lenteur
Cette fausse idée, qui t'faisait peur.
Maintenant tu sais,
Tu te connais
Tu as grandis, tu as compris
Le lâcher-prise, pour que tu t'aimes
Tu t'es permise, d'être toi-même.
Monique Zomer