Effeuillâge.
Une porte ouverte
l'avant dernière
Juste derrière
Moi qui regrette
Ta prévenance
Ton rire d'antan
Soleil plaisant
De mon enfance.
Voilà que je t'emmène là
Où tu feras tes derniers pas
Alors que tu m'eus pris la main
Pour les premiers de mon chemin.
C'est l'antichambre
Pont des soupirs
Vains souvenirs
Âpres méandres
De ton histoire
Une vie passée
Va s'effacer
De ta mémoire.
Et moi, je pleure sur le seuil
De la maison qui perd des feuilles
Papiers jaunis par les années
Les tranches de vie de nos aînés.