Cep âgé
Vignes en pause, les branches moins lourdes
Délestées de leur trésor
Se reposent sur les ceps
Offrent alors à mes prunelles
Une palette de couleurs vives
Vert puissant de son été
Rouge de braise, le chant du cygne
Et le jaune que la mort signe
Les séparent de leur tige.
Sous la pression de l’automne
Les cépages fatigués
Offrent aux vents impétueux
Les feuilles sèches sacrifiées
Qui s’envolent et se déposent
Comme un doux voile de pudeur
Sur le sol nu effrayé
Par les prémices de l’hiver
Qui s’annonce en froid sévère.
Sous mes pas le son feutré
Des feuilles jaunes écrasées
Qui se plaignent et se révoltent
Des cricris enjolivés
Par le froid et ses gelées.
Monique Zomer
14 septembre 09
Vignes en pause, les branches moins lourdes
Délestées de leur trésor
Se reposent sur les ceps
Offrent alors à mes prunelles
Une palette de couleurs vives
Vert puissant de son été
Rouge de braise, le chant du cygne
Et le jaune que la mort signe
Les séparent de leur tige.
Sous la pression de l’automne
Les cépages fatigués
Offrent aux vents impétueux
Les feuilles sèches sacrifiées
Qui s’envolent et se déposent
Comme un doux voile de pudeur
Sur le sol nu effrayé
Par les prémices de l’hiver
Qui s’annonce en froid sévère.
Sous mes pas le son feutré
Des feuilles jaunes écrasées
Qui se plaignent et se révoltent
Des cricris enjolivés
Par le froid et ses gelées.
Monique Zomer
14 septembre 09