Au bar des pauvres gens
Au bar des pauvres types
les crapules, les hystériques
Les vauriens l’écume aux lèvres,
Les ballots, le front en fièvre
Échauffant la populace
Les sots meuglent par cris salaces
Les aubades, les insolences
Gloire suprême à l’indécence.
Au bar des névrosés
Des manants désabusés
J’y ai vu un être étrange
Un badaud, un nouvel ange
Être à part dans ce repaire
Un espoir imaginaire
Sacrifié sans un remord
Évincé en temps record
Au bar des malséants
Des loques, des pauvres gens
J’ai rêvé ce nouveau frère
J’ai puisé au fond du verre
Une goutte d’utopie
Une larme de folie
Bien trop faible pour apaiser
La fournaise en mon gosier.
Au bar de l’impossible
La peine est perceptible
J‘ai rejoins via ma chope
Les geignards, les gueux, les loques
Les aigris des espérances
Les nantis de décadence
Par la peur ou par dépit
Dans le bar des incompris.
Monique Zomer
6 octobre 2009
Au bar des pauvres types
les crapules, les hystériques
Les vauriens l’écume aux lèvres,
Les ballots, le front en fièvre
Échauffant la populace
Les sots meuglent par cris salaces
Les aubades, les insolences
Gloire suprême à l’indécence.
Au bar des névrosés
Des manants désabusés
J’y ai vu un être étrange
Un badaud, un nouvel ange
Être à part dans ce repaire
Un espoir imaginaire
Sacrifié sans un remord
Évincé en temps record
Au bar des malséants
Des loques, des pauvres gens
J’ai rêvé ce nouveau frère
J’ai puisé au fond du verre
Une goutte d’utopie
Une larme de folie
Bien trop faible pour apaiser
La fournaise en mon gosier.
Au bar de l’impossible
La peine est perceptible
J‘ai rejoins via ma chope
Les geignards, les gueux, les loques
Les aigris des espérances
Les nantis de décadence
Par la peur ou par dépit
Dans le bar des incompris.
Monique Zomer
6 octobre 2009