La lune prend la pose, pendue, incertaine
Aux grands arbre perchée, qui en terre se fondent.
Le silence en arpège, assourdi les fontaines
Et tout se désagrège à sa gouache profonde.
Puis la terre adossée, en ses rondes collines
A la voûte étoilée où sommeille le vent,
Respire dans le noir des espoirs violines,
Les songes insensés de Phébus au levant.
Quand dessous la rosée, ses doux pétales inclines
Les premières lueurs du soleil renaissant
La primordiale rose, et la nature déclinent
Un reflet virtuose, un bienfait incessant
La musique du monde doucement le soulève,
Des accords de lumière enchantent les paupières.
C'est linstant, où la vie va prendre la relève,
D'un fracas de fontaine éblouissant les pierres.
Cest lheure inépuisable, où mon regard se pose
Sur la courbe satin, à linfini douceur
Dune vallée fertile et deux collines roses
Ou moissonnent mes mains les épis du bonheur.
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