Au nom de cet amour, de cette rose éclose
Au coeur d'un sombre hiver où j'avais arrimé
À l'ombre de tes vers, mon verbe inanimé,
Livre mon temps aux fleurs, ouvre ta porte close !
Car fragile est le port, éphémère est la pause
Et vivre est un poème où le vent fait rimer
Aimer avec amer, le chant envenimé
D'une sirène en rêve aux langoureuses poses.
Aussi ma souveraine, entends cette prière !
Laisse les souvenirs aux pierres marbrières,
Vivons le fin'amour aux lueurs du printemps !
Je veux voir ton sourire envahir ma clairière
Jusqu'au point de ce jour, ma seconde dernière,
Où je te pris la main dans l'éternel instant.
Au coeur d'un sombre hiver où j'avais arrimé
À l'ombre de tes vers, mon verbe inanimé,
Livre mon temps aux fleurs, ouvre ta porte close !
Car fragile est le port, éphémère est la pause
Et vivre est un poème où le vent fait rimer
Aimer avec amer, le chant envenimé
D'une sirène en rêve aux langoureuses poses.
Aussi ma souveraine, entends cette prière !
Laisse les souvenirs aux pierres marbrières,
Vivons le fin'amour aux lueurs du printemps !
Je veux voir ton sourire envahir ma clairière
Jusqu'au point de ce jour, ma seconde dernière,
Où je te pris la main dans l'éternel instant.