Le long des routes des croix se dressent.
Elles portent lumière et repos aux oiseaux,
Car maintenant plus rien ne presse
Avant de refermer le tombeau.
Des monts environnants
Un gris descend doucement
Vers la cime des arbres où paressent
Des écureuils.
Comme lui, le temps semble caresse
Sur la joue d'un ciel en deuil.
Parmi les fleurs quelques roses, bien sûr
De la couleur du sang:
La vie rassure.
Quand tout au fond au dernier rang,
Un homme en noir...
Le chagrin ne porte pas d'armes.
Regrets et remords sont des larmes
Bien inutiles.
Elles portent lumière et repos aux oiseaux,
Car maintenant plus rien ne presse
Avant de refermer le tombeau.
Des monts environnants
Un gris descend doucement
Vers la cime des arbres où paressent
Des écureuils.
Comme lui, le temps semble caresse
Sur la joue d'un ciel en deuil.
Parmi les fleurs quelques roses, bien sûr
De la couleur du sang:
La vie rassure.
Quand tout au fond au dernier rang,
Un homme en noir...
Le chagrin ne porte pas d'armes.
Regrets et remords sont des larmes
Bien inutiles.
- M. de Saint-Michel aime ceci
Une douceur innommable portée par la nature et le ciel...
Comme une négation des combats, des armes et du sang versé.
Plus rien, non plus rien ne semble importer sinon les larmes données à -cette Terre nôtre-.
Très beau poème. Merci.
hasia