Dans la douceur vernale
D'un soir de mai,
Était-ce la brise messagère
Qui vespérale
Jouait légère
Entre les feuilles des tilleuls ?
Était-ce le chant têtu des oiseaux
Qui m'apportèrent tes mots ?
Je ne sais...
Ma chère amie,
Mon cher amour,
Pourquoi chercher encore
Ce que le vent a pris,
Ce qui n'a plus de corps ?
Dans la douceur vernale d'un soir de mai
Où je repose entre les roses,
Un air de deuil
Jouait léger au cœur du temps
Ce chant qui n'est plus.
J'entends encore cette complainte
D'amour perdu.
J'entends encor ta voix
Aux accents tristes de la plainte d'Orphée
D'un soir de mai,
Était-ce la brise messagère
Qui vespérale
Jouait légère
Entre les feuilles des tilleuls ?
Était-ce le chant têtu des oiseaux
Qui m'apportèrent tes mots ?
Je ne sais...
Ma chère amie,
Mon cher amour,
Pourquoi chercher encore
Ce que le vent a pris,
Ce qui n'a plus de corps ?
Dans la douceur vernale d'un soir de mai
Où je repose entre les roses,
Un air de deuil
Jouait léger au cœur du temps
Ce chant qui n'est plus.
J'entends encore cette complainte
D'amour perdu.
J'entends encor ta voix
Aux accents tristes de la plainte d'Orphée
- RichardTri et M. de Saint-Michel aiment ceci
Poème tendre et triste d'où la plainte sourd délicatement.
"Seule la poésie-l'élégie- peut par la magie du verbe
purifier le lamento du corps."
Paul Ricoeur (1949)
hasia