la sono dégouline.
Des notes perlent contre ta peau,
des arpèges lèchent tes doigts...
Il était une fois au fil de l'eau
des pierres cristallines.
Libre,
ton corps déménage
vers le blanc marécage d'une folle extase.
Héroïne sans âge tu chevauches Pégase...
...
Puis,
la vague déferle, magnifique et superbe.
...
Assise sur l'herbe,
ton délire en flague,
tu bois l'univers au fond d'un verre.
Pas de renaissance dans tes effluences.
Ton corps déborde.
Je tends une corde vers ta rive automate.
...
Soudain,
ton âme démâte.
Tu tombes de haut.
Je suis là je colmate
la brèche dans ta coque
qui doucement prend l'eau.
Les yeux ouverts, la pensée ancienne,
ta pupille éclaire des oiseaux
qui viennent pervers
égriser
ton cœur bagué
d'un solitaire.
- hasia aime ceci
Pierreries et solitaire en déshérence...
Sinon le poète qui assure l'héroïne de toute sa force
au creux de la déferlante de la vie...
hasia