Qu'à chaque printemps
J'observe la légèreté de tes pas
Sur les marches du temps
Combien de fois déjà
Ai-je vu le bleu-vert de tes yeux
Prendre la couleur du magnolia
Vu de leurs lumières le jeu
Entendu ton rire répondre
Au chant des oiseaux
Senti mon cœur fondre
Vu de ton amour les vaisseaux
Fendre l'eau
Et me confondre
Combien de joies encore
Emporteront nos âmes nos corps
Jusqu'au berceau de la mort
Autant de joies qui semblent pourtant ne jamais devoir prendre fin...