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Une lente désincarnation

Posté par Emrys, 16 janvier 2018 · 1 441 visite(s)

Après le passage en chair,
l'incarnation, c'était convenu,
ne devait point durer.
Il me fallut bien m'y résoudre.
Difficile quand on prend goût
à la vie,
à la fragrance des fleurs,
aux vins d'Anjou et de Moselle
à la douceur des amours
qu'elles soient vives
ou bien défuntes
Finalement il me fallut
rejoindre la lumière
et me dissoudre dans le nombre.
Finalement ce fut la fin,
la désincarnation,
le retour à l'ombre.
Comment accepter
que ce qui fut concentrer
et dans l'espace et dans le temps
devienne peu à peu diffus.
Certes j'aurais pu choisir
la brutalité de la crémation
la brisure, la destruction
des molécules.
Mais j'ai choisi la terre
une lente désincarnation.



           

              Houlà! 

                                il semblerait que ce ne soit pas -la très grande forme- par ici...

                                                          La vie nous offre toujours des trésors providentiels, vous savez...

 

                Suffit d'y croire, suffit de croire en soi...

                                   Basique et simple!!!!        Simple et basique...

                                                                                                    Sourire...

 

hasia

Mais voyons hasia, chère poétesse !

 

Vous savez pourtant ce qu'est l'écriture.

 

"Pas la très grande forme", dites-vous  ? Bien au contraire, il faut une sacré forme pour évoquer de tels sujets.

 

J'ose vous dire, sur le coup vous me decevez.

 

J'imaginais chez vous d'autres façons moins basiques d'aborder ce sujetqui nous concerne tous.

 

"La vie nous offre toujours des trésors providentiels, vous savez..."

 

Mais bien sûr. C'est là une évidence.

Allez donc savoir ce qu'il se passe pour quelqu'un, qui aujourd'hui,

 

-"prône-" la terre et la"lente désincarnation"...

 

Dois-je pour autant, Vous appeler "Joyeux ???!!!

 

belle journée-quand même-!!!!

 

hasia

Sourire à vous chère Hasia

 

Je comprends votre point de vue,

 

mais pour autant, malgré ce thème d'écriture que d'aucuns évitent, je ne suis ni triste ni fatigué.

 

Bien à vous.

 

Certes j'aurais pu choisir
la brutalité de la crémation
la brisure, la destruction
des molécules.
Mais j'ai choisi la terre
une lente désincarnation.

la différence est le temps de la dispersion des molécules

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