Mes rimes et mes vers que je porte à l'envers
Et qu'importent mes pas si toujours de travers
Je marche entre les murs de vos corps en cohorte
Sortez des trous à rats rampez courez cloportes
Vers les sommets du verbe avant qu'un triste hiver
Fasse de vous la chose où copulent les vers
Qui se gaussent toujours de vos amours bien mortes
Et toi sombre poète attends que la nuit sorte
De cette dépendance au bout de l'horizon
Entre le rouge sang et le bleu si profond
Attends n'espère pas elle ne sera forte
Que si ton feu primal traverse l’Achéron
Pour reprendre à Hadès la vie que le temps rompt
3 rimes pour un sonnet