Où se cachent l'hiver, son ciel de marbre gris,
Quand le vent tourne au bleu des lumières vernales,
Quand la fauvette chante en notes atonales
La noce des saisons dont nous sommes épris ?
Le temps fait oublier tout ce qu'il nous a pris:
Le regret des baisers, notre amour automnale,
Le deuil de février, son œuvre cardinale,
Tout ce qui gît sous terre en nos rêves aigris.
Tu connais mon chemin entre lierre et bruyère
Que j'avais pris jadis avant que d'être à Hyères,
Près du bougainvillier, du jasmin indolent.
Je connais ton chemin d'averses et de pluie,
De la couleur absente à la douleur enfouie
Jusqu'à ta différence, Ô printemps insolent !
Quand le vent tourne au bleu des lumières vernales,
Quand la fauvette chante en notes atonales
La noce des saisons dont nous sommes épris ?
Le temps fait oublier tout ce qu'il nous a pris:
Le regret des baisers, notre amour automnale,
Le deuil de février, son œuvre cardinale,
Tout ce qui gît sous terre en nos rêves aigris.
Tu connais mon chemin entre lierre et bruyère
Que j'avais pris jadis avant que d'être à Hyères,
Près du bougainvillier, du jasmin indolent.
Je connais ton chemin d'averses et de pluie,
De la couleur absente à la douleur enfouie
Jusqu'à ta différence, Ô printemps insolent !
- LisAbelle et Laurence HERAULT aiment ceci