D'emblée,
Rassemblés en bordure d'un désenchantement,
Des souvenirs d'octobre...
Une rupture de ban, de bleus, de blancs
D'un brillant été,
Banal.
Pas de tempête, pas de fête,
Rien d'une révolution rouge,
Un peu de pluie, toujours des pleurs,
Et la peur de larmes froides.
Finalement rien d'alarmant.
Octobre, juste un temps sobre,
En quelque sorte
Banal.
Des feuilles mortes, quelques parfums boisés,
Et des couleurs toujours,
Pauvres et ocrées.
Octobre, un rendez-vous manqué
Pour le baiser au goût sucré
Aux vendanges tardives.
La fauvette furtive
Se sauve d'un sourire frémissant,
Élégante, ailée.
Là-bas
À l'ouest
Le ciel succombe étonné et fauve.
°°
- hasia aime ceci
Bonjour Emrys,
Ô combien il est agréable que vous nous rappeliez-en douceurs-, toutes les discrétions d'octobre...
Tant ces couleurs assourdies que j'aime tant...
Tant cette quiétude qui nous montre l'exemple, en douce...
Tant ces parfums qui ne sont que cadeaux en extra...
Tous ces dons de la la nature restent somptueux quoique discrets.
Octobre fauve et sa fauvette furtive, élégante et ailée...
Merci au poète pour ce poème, qui est un vrai bonheur!
hasia