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Octobre prêt à convier l'hiver...

Posté par Emrys, 23 octobre 2009 · 1 911 visite(s)

Saison
°°

Sur le bois clair d'une table impatiente,
Un livre ouvert attend
Derrière la fenêtre parturiente,
Qu'Octobre s'abandonne
Comme elle
A l'enfantement
D'un gris* meurtrier
Là-bas entre les oliviers,
Froid, hostile, bien trop humide,
Prêt à convier l'hiver,
Ses lignes infertiles
Entre les sillons bleus
Des champs de blé dormeurs
Aux couleurs terre
De sienne brûlée.

Ton âme s'est réfugiée au cœur de la mienne.

Partout la lumière blanche,
Tranchante, cruelle et franche,
Dans ses échos de métal,
Ses reflets d'airain,
Sur le grès rouge monumental
Des montagnes,
Joue à changer l'or froid d'une forêt infidèle
En plomb,
Bien que depuis toujours
Elle soit sa compagne.

Ton âme abritée au creux de la mienne
Me trouble déjà.

Entre tes mains aux doigts glacés d'albâtre
Un livre ouvert attend
Qu'un vent violent feuillette ses pages blanches
Pour comprendre
Pourquoi pas un mot ne s'envole
S'il n'est pas encore écrit pour ce théâtre
Où jamais tu ne te joueras d'eux,
Pour savoir
S'il doit attendre que tes paroles se figent
En un je t'aime, demain.


°°



Couleurs/Matières

bois clair
sillons bleus
blé
couleurs terre de sienne brûlée

Ton âme s'est réfugiée au cœur de la mienne.
lumière blanche (Tranchante, cruelle et franche)
échos de métal/ reflets d'airain
grès rouge monumental des montagnes
Or
plomb

Ton âme abritée au creux de la mienne
Me trouble déjà.

albâtre
blanche

Impressions
Gris meurtrier
lignes infertiles de l’hiver

Ton âme s'est réfugiée au cœur de la mienne.
Ton âme abritée au creux de la mienne
Me trouble déjà.

vent violent

pas un mot ne s'envole s’il n’est pas encore écrit
paroles se figent

Images

table impatiente
livre ouvert attend
fenêtre parturiente
Octobre s'abandonne à l’enfantement
les oliviers (froid, hostile, humide)
champs de blé dormeurs

Ton âme s'est réfugiée au cœur de la mienne.
Joue à changer l'or froid d'une forêt infidèle en plomb

Ton âme abritée au creux de la mienne
Me trouble déjà.

mains aux doigts glacés d'albâtre
livre ouvert attend
feuillette ses pages blanches
ce théâtre où jamais tu ne te joueras d'eux
________________________________________________
En tableau c'est plus clair, je le mets en PJ
sur quel mail?

Excellente analyse, chère Phébé

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