Aller au contenu





Qui s'affaisse rougie, à nos chantiers, battue ?

Posté par chevalier dupin, 20 novembre 2009 · 637 visite(s)

mon fourre-tout fou
Jouet de l'expansion éternelle,
Qui laisse sphère ingénue,
Enfant de la balle immensément perdue,
Hier si souvent caracolant,
Au cerceau, sous la lune jouant,
Sur la blanche voie,
S'extrayant au pis-aller de l'univers ;
Face au soleil de mon orphelinat,
Ou lui tournant le dos sans joie,
Par la faute d'un ingrat,
De sa manie de la punition corporelle,
De ses minables, interminables abus,
Au contraire de mes enfers,
Aujourd'hui, je ne croîs plus !

Pourtant quand cet Homme m'adopta,
Je crus que mon inconnu créateur,
Cesserait de manquer à mon coeur.
Mais lorsque contre lui, mon tuteur me serra,
Qu'il fit mouvement de sa mauvaise foi,
De sa sale main mise sur moi,
Je ne perçus que chaleureuse douleur,
Rougir sans grâce,
Sous le coup de l'humeur,
Les pommettes que j'adorais mirer,
Que bipolaire j'aimais admirer,
Dans les reflets de la glace.
Désormais parmi les larmes de ma fonte,
De froids géants se perdent à ma grande honte !

Pire ! Parce qu'aucun sauveur ne légifère,
Me voilà sentant que le mal s'accélère,
Car dans les courses qui m'obligent,
J'entends maintenant le bruit d'une botte,
Se porter à mes entours callipyges.
Mon infâme père de substitution,
Fouettard devenu, fou d'ambition,
Cache à la Terre sa bonté,
L'inhume au cercueil de la hotte,
Où il rangeait l'amour de son monde,
Celui de sa Nature petite et si ronde,
Qui lui promettait tant de fierté.
Hélas sauf la fin, rien ne s'en élève,
Dans la maltraitance, déjà le tout s'achève !