Aller au contenu





La complainte du pasticheur holmésien (sur l'air du temps des fleurs de Dalida)

Posté par chevalier dupin, 31 décembre 2009 · 295 visite(s)

mes sherlockonneries
Dans une taverne du vieux Londres,
Où l’aventure les avait conviés,
Leurs yeux cherchaient une proie dans chaque ombre,
Trouvaient l’indice prêt à parler !

Toujours à temps Sherlock ,
Aux côtés de Watson,
Transperçait-là, la noirceur de l’époque,
Sa main tenait sa loupe,
Le crime battait sa coulpe,
Il n’était qu’homme mais on le croyait Dieu !

La, la, la...

N’arrivaient que des jours de brume,
De mystères grisants et de joies ivres,
Combien j'ai passé de nuits sans lune,
A chercher la taverne dans mes livres…

Où toujours autant Sherlock ,
Encore avec Watson,
Transperçait-là, la noirceur de l’époque,
Sa main tenait sa loupe,
Le crime battait sa coulpe,
Holmes était unique, Watson en valait deux !

La, la, la...

Je m'imaginais faiseur de brume,
Je croyais pouvoir remonter le temps,
Comme Doyle avoir des éclairs de plume,
Et raviver mes héros d’antan…

Où toujours à temps Sherlock,
Aux côtés de Watson,
Transperçait-là, la noirceur de l’époque,
Sa main tenait sa loupe,
Le crime battait sa coulpe,
Et je vivais un conte merveilleux !

Mais ce soir je suis devant la porte,
De la taverne où Holmes ne viendra plus,
Au clair de la lune ma plume est morte,
Le feu du canon n’en a pas voulu !

Pourtant toujours Sherlock,
Aux côtés de Watson,
Transperce-là, la noirceur de l’époque,
Sa main brandit sa loupe,
Les crimes battent leur coulpe,
Et je relis un conte merveilleux !