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La complainte de Moriarty (parodie de celle de Mandrin !)

Posté par chevalier dupin, 07 mars 2010 · 730 visite(s)

mes sherlockonneries
Quand j’eus vingt et un an,
Calculateur en somme,
Sur Newton et son binôme,
Vers la chair, vous m'entendez,
Je serpentais tout comme,
Vers la chaire d’université !

La première infamie,
Que je fis dans ma vie,
Fut d’apprendre en mathématiques,
La bonne façon, vous m'entendez,
Ainsi machiavélique,
La bonne façon d’diviser !

Ensuite jeté dans Londres,
Mon Dieu, qu'il était sombre,
J'y trouvai mille noirceurs,
Qui me firent, vous m'entendez,
J'y trouvai mille noirceurs,
Qui me firent, tant briller !

Filant le mauvais coton,
D’une des Parques, nommée Cloton,
Bien sûr, sous le manteau,
Je tissais ma, vous m'entendez,
Bien sûr, sous le manteau,
Je tissais ma toile d’araignée !

Je me portais au centre,
Bientôt nombril du ventre,
D’une ville, où j’étais parvenu,
De bonne heure, vous m'entendez,
D’une ville, où j’étais parvenu,
De bonne heure à me lover !

Un monsieur de Baker street,
Sur ma piste, si vite,
Me chercha impavide,
Ma sphère l’ayant, vous m'entendez,
Comme moi, l’astéroïde,
Ma sphère l’ayant dynamisé !

Napoléon du crime en péril,
De janvier, jusqu’au mois d’avril,
J’amenais lors Sherlock Holmes,
A bout à me, vous m'entendez,
J’amenais lors Sherlock Holmes,
A bout à me pousser !

Aussi dure que fut ma chute,
Au terme de la lutte,
Je crus mon âme damnée,
Dire là, vous m'entendez,
Je crus mon âme damnée,
Dire la relève est assurée !

Or complices de génie,
Où je gis gravez ceci,
Sur moi, ne comptez plus,
Un problème, vous m'entendez,
Sur moi ne comptez plus,
Un problème m’a fin ret'nu !