
Irene (parodie de celle de Thomas Fersen !)
Posté par chevalier dupin,
07 mars 2010
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mes sherlockonneries
Quand je voyais des fleurs de Bohême,
Moi qui vivotais en vase clos,
Voyais morose des chrysanthèmes,
Mais cette fois il y a du nouveau ;
Quand je vois une fleur de Bohême
Au vif, ses épines dans la peau,
Je revois fuir au large Irene.
Dans le réduit de mon cerveau,
Elle illumine ma caverne,
Rose mat les échecs sont si beaux,
Je revois en sanglot Irene,
Comme une sirène par le hublot !
Elle m’a reçu la belle Irene,
Briony logde, av’nue serpenteau,
Elle avait cette maison de reine,
Elle qui fréquenta le château.
Là, je pouvais saisir les rènes
Bon feignant, soigner les chevaux,
Détourner l’attention, sans peine,
Au lieu qu’avec mes gros sabots,
Elle m’aperçoive l’épied sitôt,
Puis se doute que tel clergymen,
Artiste aux moyens fumigènes,
Je trouve la cachette des photos !
Parfois, je m'endors sur ma gêne,
J'entends Watson dire dans mon dos,
Que cette histoire, c’est pas de veine,
M’a tourmentée la libido.
Si j'avais une fée pour marraine,
Je lui demanderais ce cadeau :
Me donner la fièvre d'Irène,
Plutôt que l’engelure d'un fiasco.
Au contraire du conte d'Andersen,
Son prince, je tomberais à l’eau,
Puis captivé par ma sirène,
Parole, suivrais sa voix en flots !
Avant que la fin ne survienne,
Que faire de mes jours de repos ?
Si commode au rêve, je sors Irene,
Du tiroir ne sort qu’une photo.
Hélas avec un veuf en peine,
Et une logeuse qui a des poireaux,
Seul à manger un pain noir ébène,
J’en déduis quel sera mon lot,
Elémentaire ma chère Irene,
Mon av'nir est clair comme de l'eau,
Il s’offre pour quelques chrysanthèmes,
A la solitude en dépôt !
Moi qui vivotais en vase clos,
Voyais morose des chrysanthèmes,
Mais cette fois il y a du nouveau ;
Quand je vois une fleur de Bohême
Au vif, ses épines dans la peau,
Je revois fuir au large Irene.
Dans le réduit de mon cerveau,
Elle illumine ma caverne,
Rose mat les échecs sont si beaux,
Je revois en sanglot Irene,
Comme une sirène par le hublot !
Elle m’a reçu la belle Irene,
Briony logde, av’nue serpenteau,
Elle avait cette maison de reine,
Elle qui fréquenta le château.
Là, je pouvais saisir les rènes
Bon feignant, soigner les chevaux,
Détourner l’attention, sans peine,
Au lieu qu’avec mes gros sabots,
Elle m’aperçoive l’épied sitôt,
Puis se doute que tel clergymen,
Artiste aux moyens fumigènes,
Je trouve la cachette des photos !
Parfois, je m'endors sur ma gêne,
J'entends Watson dire dans mon dos,
Que cette histoire, c’est pas de veine,
M’a tourmentée la libido.
Si j'avais une fée pour marraine,
Je lui demanderais ce cadeau :
Me donner la fièvre d'Irène,
Plutôt que l’engelure d'un fiasco.
Au contraire du conte d'Andersen,
Son prince, je tomberais à l’eau,
Puis captivé par ma sirène,
Parole, suivrais sa voix en flots !
Avant que la fin ne survienne,
Que faire de mes jours de repos ?
Si commode au rêve, je sors Irene,
Du tiroir ne sort qu’une photo.
Hélas avec un veuf en peine,
Et une logeuse qui a des poireaux,
Seul à manger un pain noir ébène,
J’en déduis quel sera mon lot,
Elémentaire ma chère Irene,
Mon av'nir est clair comme de l'eau,
Il s’offre pour quelques chrysanthèmes,
A la solitude en dépôt !