
Peintre en châtiment !
Posté par chevalier dupin,
07 avril 2010
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mon fourre-tout fou
Dans la maison d'art réticent, mon malheur,
Par laquelle, m'encage geôle, joli coeur,
Ainsi qu'un couvent de folie,
Exsudant mes pires transes,
A en éternuer les circonstances,
Ma rivière, prière de larmes,
A laudes, à l'eau de charmes,
Quelle aurore ! Quitte son lit !
Désormais devant Lucifer à chevalet,
Me forçant beau à en sortir du laid,
Je m'extirpe des douves d'un pastel,
Île de fosse en blanc, tel un vieillard,
Bon teint dans les miaulements,
De son maudit manoir,
Puis m'habille des deuils damassés à l'appel,
D'où le Mauvais, presse sentiments !
La tête dans les nuances mortelles,
Quand les bleus ne sont que séquelles,
Les verts en maraude me rongent,
Le noir me passe à la trappe,
Tandis que le rouge éponge,
La vie en rose qui m'échappe.
Alors au pâle supplicié, las de vous craindre,
Forte nature, je me tue à peindre !
Et parce qu'ocre de mes riens,
Votre jaunisse me suit comme mon ambre,
Sur la toile en toute impunité,
Je me grime contre l'inhumanité,
Là, j'étale au couteau tiré vif de ma chambre,
Les couleurs ennemies du chétif Moi matin,
Partageant les épreuves avec fin laminoir,
Afin d'en façonner mon solide Vous soir !
Par laquelle, m'encage geôle, joli coeur,
Ainsi qu'un couvent de folie,
Exsudant mes pires transes,
A en éternuer les circonstances,
Ma rivière, prière de larmes,
A laudes, à l'eau de charmes,
Quelle aurore ! Quitte son lit !
Désormais devant Lucifer à chevalet,
Me forçant beau à en sortir du laid,
Je m'extirpe des douves d'un pastel,
Île de fosse en blanc, tel un vieillard,
Bon teint dans les miaulements,
De son maudit manoir,
Puis m'habille des deuils damassés à l'appel,
D'où le Mauvais, presse sentiments !
La tête dans les nuances mortelles,
Quand les bleus ne sont que séquelles,
Les verts en maraude me rongent,
Le noir me passe à la trappe,
Tandis que le rouge éponge,
La vie en rose qui m'échappe.
Alors au pâle supplicié, las de vous craindre,
Forte nature, je me tue à peindre !
Et parce qu'ocre de mes riens,
Votre jaunisse me suit comme mon ambre,
Sur la toile en toute impunité,
Je me grime contre l'inhumanité,
Là, j'étale au couteau tiré vif de ma chambre,
Les couleurs ennemies du chétif Moi matin,
Partageant les épreuves avec fin laminoir,
Afin d'en façonner mon solide Vous soir !