
Un sonnet touché en flingueur !
Posté par chevalier dupin,
23 avril 2010
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Hors des beaux bars et des cafés trop serrés noirs,
A peine sortais-je du troquet des orfèvres,
Que l'envol du bourbon mettait au bord des lèvres,
Le coeur que j'imbibais de mes vieux désespoirs !
Parmi une meute de flous, je zigzaguais,
Tremblant comme un linge avec les jambes en coton,
Quand, tout à coup, j'eus la chatoyante impression,
Qu'au dam de ma bobine, un roué me filait !
Reconnaissant entre deux hommes un flic requin,
Par son nez, le rond, qui brillait tel gyrophare,
Je séparais l'ivraie du Goupil, d'Ysengrin !
Sur les chapeaux de roues, prenant tant jante au coin,
Louant les traits fins par la plume, d'épaulards,
J'allais reposer en pègre, moi son dauphin !
A peine sortais-je du troquet des orfèvres,
Que l'envol du bourbon mettait au bord des lèvres,
Le coeur que j'imbibais de mes vieux désespoirs !
Parmi une meute de flous, je zigzaguais,
Tremblant comme un linge avec les jambes en coton,
Quand, tout à coup, j'eus la chatoyante impression,
Qu'au dam de ma bobine, un roué me filait !
Reconnaissant entre deux hommes un flic requin,
Par son nez, le rond, qui brillait tel gyrophare,
Je séparais l'ivraie du Goupil, d'Ysengrin !
Sur les chapeaux de roues, prenant tant jante au coin,
Louant les traits fins par la plume, d'épaulards,
J'allais reposer en pègre, moi son dauphin !