
Gloire allée aux lendemains, morte !
Posté par chevalier dupin,
18 juin 2010
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mon fourre-tout fou
Depuis hier, je n'ai plus la mine des fêtes,
Encor demain, n'aurais-je la mine victoire,
Déminé, démuni, les pieds dans le tant pis,
A toute bombe ai-je laissé mes bonnes têtes,
Chevillé, tordu au mur de l'expiatoire !
Au trente sixième déçu, déchu debout,
Publiquement en froid avec les rois honneurs,
A maints égards, les yeux fatalement bleuis,
Regardant la morgue affriolante en dessous,
Voilà comment hélas, nullement, je me meurs !
Je porte un maillon faible accroché à la honte,
Ne jouant plus qu'avec un ennuyeux boulet,
Mis à Mort, j'accepte vivement son acompte,
Emmenant la monnaie sans rendre aucune pièce,
Mais lentement, valant mieux qu'avant, son valet !
Enchaîné de la dernière pluie de tristesse,
Plaintif, je n'évite pleinement les regrets,
Privé de l'espoir de me blanchir par le sort,
Evidemment plus, je n'évide le remords ;
Perdant de mes couleurs, suis-je lassé d'effets !
Encor demain, n'aurais-je la mine victoire,
Déminé, démuni, les pieds dans le tant pis,
A toute bombe ai-je laissé mes bonnes têtes,
Chevillé, tordu au mur de l'expiatoire !
Au trente sixième déçu, déchu debout,
Publiquement en froid avec les rois honneurs,
A maints égards, les yeux fatalement bleuis,
Regardant la morgue affriolante en dessous,
Voilà comment hélas, nullement, je me meurs !
Je porte un maillon faible accroché à la honte,
Ne jouant plus qu'avec un ennuyeux boulet,
Mis à Mort, j'accepte vivement son acompte,
Emmenant la monnaie sans rendre aucune pièce,
Mais lentement, valant mieux qu'avant, son valet !
Enchaîné de la dernière pluie de tristesse,
Plaintif, je n'évite pleinement les regrets,
Privé de l'espoir de me blanchir par le sort,
Evidemment plus, je n'évide le remords ;
Perdant de mes couleurs, suis-je lassé d'effets !
Et même si la vérité désenchante toujours,
la beauté du monde et la poésie
demeurent nos appuis.
Amicalement.
hasia