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Seulement et encore, pour des nefs !
Posté par chevalier dupin,
24 juillet 2010
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Claquant dans le vent, ne soufflant d'amours nouvelles,
Hissés noirs, pavillons à nos deux caravelles,
Notre or et ses carats quittent, qui trop chavirent,
Feus maîtres d'océans, nos émouvants navires !
Essuyant un chagrin aux soupirs de leur pont,
Partout faisant sanglots, envoyés par l'affront,
Leur coque en son milieu, pleurant comme fontaine,
Percés par les vagues, bateaux sans capitaine,
Ces frêles vaisseaux des rêves tombés à l'eau,
En déchirements qui se traînent aux étraves ;
S'en vont-ils couler les jours heureux de la veille,
Dont le message hélas, n'emplira de bouteille ;
Mais parmi souvenirs, trésors de nos épaves,
Enfouira dans la vase, son doux lambeau !
Hissés noirs, pavillons à nos deux caravelles,
Notre or et ses carats quittent, qui trop chavirent,
Feus maîtres d'océans, nos émouvants navires !
Essuyant un chagrin aux soupirs de leur pont,
Partout faisant sanglots, envoyés par l'affront,
Leur coque en son milieu, pleurant comme fontaine,
Percés par les vagues, bateaux sans capitaine,
Ces frêles vaisseaux des rêves tombés à l'eau,
En déchirements qui se traînent aux étraves ;
S'en vont-ils couler les jours heureux de la veille,
Dont le message hélas, n'emplira de bouteille ;
Mais parmi souvenirs, trésors de nos épaves,
Enfouira dans la vase, son doux lambeau !
