
Encalminé par un chagrin de sable !
Posté par chevalier dupin,
15 septembre 2010
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mes sonnets de nuit mes sonnets de jour
Colline, une nuit, au clair d'étoile de plomb,
Roulant les yeux, je tangue un regard vagabond ;
Dans sa nef, qui s'élève en vaisseau du désert,
Je retourne au passé, par la dunette arrière !
Au mirage apponté, chimères agitées,
Ivre d'esprit, cotre mou de courses ventées,
J'écume la piste ensablée d'un loup de mer,
Ysengrin de folie, pour une âme berbère !
Tant pis, si de gréément, songe me met les voiles,
Ou de mutin mensonge, il me tisse entretoiles,
D'aventure assoiffé, je m'embarque au blond cours !
Car au puits de la mémoire abreuvant jean-foutre,
Tel un chamelier fou, embossé au détour,
Homme au rêve d'un erg, je ne peux passer outre !
Roulant les yeux, je tangue un regard vagabond ;
Dans sa nef, qui s'élève en vaisseau du désert,
Je retourne au passé, par la dunette arrière !
Au mirage apponté, chimères agitées,
Ivre d'esprit, cotre mou de courses ventées,
J'écume la piste ensablée d'un loup de mer,
Ysengrin de folie, pour une âme berbère !
Tant pis, si de gréément, songe me met les voiles,
Ou de mutin mensonge, il me tisse entretoiles,
D'aventure assoiffé, je m'embarque au blond cours !
Car au puits de la mémoire abreuvant jean-foutre,
Tel un chamelier fou, embossé au détour,
Homme au rêve d'un erg, je ne peux passer outre !