
Comme ils lisent ! (plagiat holmésien d'Aznavour "comme ils disent")
Posté par chevalier dupin,
17 octobre 2010
·
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mes sherlockonneries
Comme ils lisent
Seul avec mon docteur, j’habite,
Dans un très étrange salon,
De Baker street,
Parce que je suis un drôle de type,
J’ai une paillasse, un rare violon,
Et quelques pipes !
Sans jamais trop la reposer,
A penser, je fais souvent fumer,
Cette machine,
Où je range, classe ou déduis,
Sinon je me pique, tant pis,
A la cocaïne !
Le travail ne me fait pas peur,
Je suis un investigateur,
Toujours en piste,
Mais mon vrai métier, c'est la nuit,
Que je l'exerce, travesti,
Je suis artiste !
J'ai la faculté peu commune,
D’être quelqu’un ou bien, quelqu’une,
Quand je me déguise,
Et j’éprouve un plaisir malicieux,
A tromper mes proches, les bienheureux,
Je suis si cabot, comme il disent !
Vers les trois heures du matin,
Je pars chasser le malandrin,
Au travers des rues de Londres,
Et plus les indices sont maigres,
Plus je me réjouis à les confondre,
Là, parmi la pègre,
J’y fais jaillir la vérité,
Je tire les vers de chaque nez,
Je suis poète,
Mais je le fais avec raison,
Pas comme Lestrade, le flicaillon,
Dans ses enquêtes !
Je rencontre des criminels,
Des escrocs, des pécheurs véniels,
Et leurs victimes,
Tous s’étonnent de ce que je tire d’eux,
Les pauvres ne voient qu’avec les yeux,
A quoi ça rime ?
A quatre pattes, pire qu’un chien,
Je renifle le bon chemin,
De l’expertise,
Moi, les lazzi, les quolibets,
Me laissent froid, puisque c'est vrai,
Je suis un limier, comme ils disent !
A l'heure où naît un jour nouveau,
Je rentre retrouver mon lot,
De solitude,
J'ôte mes nippes et mes postiches,
Comme un pauvre clown qui affiche,
Sa lassitude,
Je vais tenter d’un sommeil lourd,
De ne rêver ma vie sans amour,
Si dérisoire,
Ni à La Femme me portant pâle,
Chez elle, qui donne du scandale,
A mon histoire !
Ma tête n'osera jamais,
M’avouer ce dur secret,
Pénible drame,
Que j’ai un cœur également,
Qui le plus sombre de son temps,
Me torture l’âme !
Les familiers des détectives,
De loin me jugent, encore me suivent,
Mais je précise,
Que ce n’est que la faute de Watson,
S’ils voient fantasque, cette personne,
Ce Sherlock Holmes, comme ils lisent !
Seul avec mon docteur, j’habite,
Dans un très étrange salon,
De Baker street,
Parce que je suis un drôle de type,
J’ai une paillasse, un rare violon,
Et quelques pipes !
Sans jamais trop la reposer,
A penser, je fais souvent fumer,
Cette machine,
Où je range, classe ou déduis,
Sinon je me pique, tant pis,
A la cocaïne !
Le travail ne me fait pas peur,
Je suis un investigateur,
Toujours en piste,
Mais mon vrai métier, c'est la nuit,
Que je l'exerce, travesti,
Je suis artiste !
J'ai la faculté peu commune,
D’être quelqu’un ou bien, quelqu’une,
Quand je me déguise,
Et j’éprouve un plaisir malicieux,
A tromper mes proches, les bienheureux,
Je suis si cabot, comme il disent !
Vers les trois heures du matin,
Je pars chasser le malandrin,
Au travers des rues de Londres,
Et plus les indices sont maigres,
Plus je me réjouis à les confondre,
Là, parmi la pègre,
J’y fais jaillir la vérité,
Je tire les vers de chaque nez,
Je suis poète,
Mais je le fais avec raison,
Pas comme Lestrade, le flicaillon,
Dans ses enquêtes !
Je rencontre des criminels,
Des escrocs, des pécheurs véniels,
Et leurs victimes,
Tous s’étonnent de ce que je tire d’eux,
Les pauvres ne voient qu’avec les yeux,
A quoi ça rime ?
A quatre pattes, pire qu’un chien,
Je renifle le bon chemin,
De l’expertise,
Moi, les lazzi, les quolibets,
Me laissent froid, puisque c'est vrai,
Je suis un limier, comme ils disent !
A l'heure où naît un jour nouveau,
Je rentre retrouver mon lot,
De solitude,
J'ôte mes nippes et mes postiches,
Comme un pauvre clown qui affiche,
Sa lassitude,
Je vais tenter d’un sommeil lourd,
De ne rêver ma vie sans amour,
Si dérisoire,
Ni à La Femme me portant pâle,
Chez elle, qui donne du scandale,
A mon histoire !
Ma tête n'osera jamais,
M’avouer ce dur secret,
Pénible drame,
Que j’ai un cœur également,
Qui le plus sombre de son temps,
Me torture l’âme !
Les familiers des détectives,
De loin me jugent, encore me suivent,
Mais je précise,
Que ce n’est que la faute de Watson,
S’ils voient fantasque, cette personne,
Ce Sherlock Holmes, comme ils lisent !