
Rendu hagard, dans les vapeurs d'un soir !
Posté par chevalier dupin,
28 avril 2011
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mon fourre-tout fou
Rendu hagard,
dans les vapeurs d'un soir !
Vieil amour, de mes remords qui n'est quitte,
Le long des quais, interminables de rappels,
Au passé machinée, sans crier gare, ta dentelle,
Sous le feu de ma cheminée, est-ce toi qui agite ?
A mon coeur, sur la voie acérée du poignard,
Chemin de ferraille et de traverse à l'écart,
Vermeille carcasse qui me dérouille,
Est-ce toi, sans rougir, là, qui me fouille ?
Riant aux larmes, d'ancien septième,
Ciel, bonheur, pour d'autre encore, qui sème,
Qui m'étreint de nuit, quand comme jour, je défaille
Etoile sifflante, est-ce bien toi qui me raille ?
Toi, souvenir cru, offert forgé à jamais,
Qui es à river, à mon âme, ses clous noirs,
De ses couleurs, dans ce bouge, qui me dépare,
Est-ce donc toi, qui me mets aux arrêts ?
Par le mauvais Temps, si seul, à ses aiguillages,
Son chiffre de pleurs brodant mes mouchoirs,
Mais sans adresse, me laissant, ses bagages,
Enfin, lourdement, est-ce toi qui m'égare ?
Source: Rendu hagard, dans les vapeurs d'un soir !
dans les vapeurs d'un soir !
Vieil amour, de mes remords qui n'est quitte,
Le long des quais, interminables de rappels,
Au passé machinée, sans crier gare, ta dentelle,
Sous le feu de ma cheminée, est-ce toi qui agite ?
A mon coeur, sur la voie acérée du poignard,
Chemin de ferraille et de traverse à l'écart,
Vermeille carcasse qui me dérouille,
Est-ce toi, sans rougir, là, qui me fouille ?
Riant aux larmes, d'ancien septième,
Ciel, bonheur, pour d'autre encore, qui sème,
Qui m'étreint de nuit, quand comme jour, je défaille
Etoile sifflante, est-ce bien toi qui me raille ?
Toi, souvenir cru, offert forgé à jamais,
Qui es à river, à mon âme, ses clous noirs,
De ses couleurs, dans ce bouge, qui me dépare,
Est-ce donc toi, qui me mets aux arrêts ?
Par le mauvais Temps, si seul, à ses aiguillages,
Son chiffre de pleurs brodant mes mouchoirs,
Mais sans adresse, me laissant, ses bagages,
Enfin, lourdement, est-ce toi qui m'égare ?
Source: Rendu hagard, dans les vapeurs d'un soir !