
Quand ultimes, viennent les vers !
Posté par chevalier dupin,
07 juin 2011
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mon fourre-tout fou
Quand ultimes, viennent les vers !
Lourde la tête de mort bientôt,
A la charge des frêles épaules !
Lourd à vivre, pour combien de temps, le coeur,
Au bord du cours, de désespérance,
Comme seuls y pleurent, les saules,
Ployant sous le pluvieux, dernier petit malheur,
Qui pèse des tonnes feuillues, sur la conscience !
Puis, tandis que s'éreinte l'échine,
A la coulée noire, hier rouge sanguine,
Vidé de ses forces le corps, sans plus d'eau,
Comme à la brisure de l'élan, plein le dos !
Plein des faiblesses de l'âme en Fado,
Par les os et la douleur, qui se lamente,
Partout à bruire, une sinistre entente !
Squelettique à trac, cet accord perdu,
Aux sourdes aspirations du vide,
Qui fuse à travers la peau, tendue livide,
Usant jusqu'à la corde du pendu,
L'épidermique palimpseste,
Que démange encore , Vie, ma vieille peste,
Avant racornie, de rendre, ma veste nue,
Pour ne laisser tout mien, moi rien, que l'inconnu !
Source: Quand ultimes, viennent les vers !
Lourde la tête de mort bientôt,
A la charge des frêles épaules !
Lourd à vivre, pour combien de temps, le coeur,
Au bord du cours, de désespérance,
Comme seuls y pleurent, les saules,
Ployant sous le pluvieux, dernier petit malheur,
Qui pèse des tonnes feuillues, sur la conscience !
Puis, tandis que s'éreinte l'échine,
A la coulée noire, hier rouge sanguine,
Vidé de ses forces le corps, sans plus d'eau,
Comme à la brisure de l'élan, plein le dos !
Plein des faiblesses de l'âme en Fado,
Par les os et la douleur, qui se lamente,
Partout à bruire, une sinistre entente !
Squelettique à trac, cet accord perdu,
Aux sourdes aspirations du vide,
Qui fuse à travers la peau, tendue livide,
Usant jusqu'à la corde du pendu,
L'épidermique palimpseste,
Que démange encore , Vie, ma vieille peste,
Avant racornie, de rendre, ma veste nue,
Pour ne laisser tout mien, moi rien, que l'inconnu !
Source: Quand ultimes, viennent les vers !