
Arthur d'automne, professeur Nimbus !
Posté par chevalier dupin,
30 octobre 2008
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mes sherlockonneries

Assis sur ma chaise spirite,
Sur mon banc de nuages, qui ont passé,
Un passé de mode, un passé déchargé,
Puis sur mon moelleux lit de souvenirs,
Aux coussins d'aventures,
Je contemple avec un petit rire,
A mon coeur comme à d'autres, chic,
Une grand rue dans l'entonnoir d'un drame
Bien maroquiné d'imaginaire ;
Je me rappelle de l'avenue de Wagram.
Là, je me rappelle encor des vers,
D'un poème de la Rome Antique,
De la mort quand on les quitte,
Bien sûr du sens qu'ils prirent au Reichenbach,
Un sens trop noir pour de petits brassards.
Je me rappelle toujours de cette maison,
Peu chère à mon canon et qui résonnait,
Quand je n'étais que le neveu de Conan,
Des accents de Macaulay,
Mais aussi de ceux de Mac Mahon,
Dans la France où à jamais ça ira,
Contre marées et vents,
Ou avant le phylloxéra.
Michael Edward est aujourd'hui,
L'oncle bien aimé à mes côtés de pluie.
Avec moi surpris, il regarde en bas,
S'agiter aux : soixante-cinq, soixante-trois,
Faux descendants, mes pourtant fourmillants parents,
Apparus comme tant disparaissent,
Qui sur et sous nous, étudient.
Parfois les voilà lorgnant sous les habits,
D'un ambigu cycliste esseulé,
Tandis qu'au-dessus, nous l'on paresse,
Et tous deux, sourions aux anges asexués.
Maintenant déposant les larmes,
Tirées de nos nues,
Par la grimace dénuée de charme,
D'une fillette à la lèvre tordue,
Est-il temps à mon ciel d'écrivain,
De chasser la nostalgie d'un franc chagrin.
Sans conteste, je peux dire allègrement,
Que monte un soleil de plaisirs,
A l'horizon fuyant ma notoriété,
Puisque parisiens à mon métier,
Se tissent de lumineux motifs d'avenir,
Me faisant au firmament,
Peau neuve si joliment ;
Une, dame ! Si belle et si blanche couverture !