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Ma poudreuse escampette
Posté par chevalier dupin,
05 novembre 2008
·
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Luron saisonnier des brouillards impénitents,
Echappé brumeux de l'ancien neuvième mois,
Je m'en vais fuyant, blanc comme neige pourtant
Et j'ai froid au camaïeu bleuissant mes doigts !
A mes penchants, une edelweiss grisée de gel,
Tisse en étoile le givre dans ma cervelle.
L'aire dive lutinée, se figent mes ailes,
Dessous la patte d'un faucheux père Noël !
Posés sur la glace, mes yeux ne s'en détachent,
Le balai de ma main, de vieux bois s'empanache,
Loin de ce bâton, la carotte fait mon flair !
Ne sont plus que gourds, les bons vents qui m'amenaient,
J'erre roi des congères entre mes congénères,
Je floconne ma bonhomie pour hiverner !
Echappé brumeux de l'ancien neuvième mois,
Je m'en vais fuyant, blanc comme neige pourtant
Et j'ai froid au camaïeu bleuissant mes doigts !
A mes penchants, une edelweiss grisée de gel,
Tisse en étoile le givre dans ma cervelle.
L'aire dive lutinée, se figent mes ailes,
Dessous la patte d'un faucheux père Noël !
Posés sur la glace, mes yeux ne s'en détachent,
Le balai de ma main, de vieux bois s'empanache,
Loin de ce bâton, la carotte fait mon flair !
Ne sont plus que gourds, les bons vents qui m'amenaient,
J'erre roi des congères entre mes congénères,
Je floconne ma bonhomie pour hiverner !
