
Gourmand comme je respire !
Posté par chevalier dupin,
08 novembre 2008
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Neuf à la bicoque, le matin me démange.
Se lève avide l'aube jamais mal famée.
Né de bonne insolence, le jour se dérange
Pour moi qui me régale de bol coutumier !
Dès midi, avalant tout schuss mes zakouski,
Je m'amuse la gueule enfarinée, ravie.
Du mauvais goût, antipasti contre la touche,
L'apéritif me met le gâteau à la bouche !
Puis me méfiant de la faim comme de la peste,
L'accomodant, ne laissant mon repas en restes,
Je décime un verger pour sa frugale envie !
Les pieds dedans, je fais tout un plat de ma vie,
Je la dévore d'appétit en appétit ;
Le coeur au ventre un destin de roi me remplit !
Se lève avide l'aube jamais mal famée.
Né de bonne insolence, le jour se dérange
Pour moi qui me régale de bol coutumier !
Dès midi, avalant tout schuss mes zakouski,
Je m'amuse la gueule enfarinée, ravie.
Du mauvais goût, antipasti contre la touche,
L'apéritif me met le gâteau à la bouche !
Puis me méfiant de la faim comme de la peste,
L'accomodant, ne laissant mon repas en restes,
Je décime un verger pour sa frugale envie !
Les pieds dedans, je fais tout un plat de ma vie,
Je la dévore d'appétit en appétit ;
Le coeur au ventre un destin de roi me remplit !