
Briseuse de rêves, je te dédicace mes pieds !
Posté par chevalier dupin,
10 novembre 2008
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mes sonnets de nuit, mes sonnets de jour
Pour m'endormir, il me faudra plus qu'un laitage,
Car ma voisine refait son monde à l'étage.
Lorsque se troue son marbre gâchant le foret,
Moi, je martèle la plume de l'oreiller !
Fou de rage, je m'en empare à bras-le-corps,
Quand baignoire sur blancs carreaux roucoule encore.
Puis la bricoleuse à pied peint broyant mon soir,
J'en déverse la colère à mon écritoire !
La muse est en chantier, je brique donc mes rimes ;
Malgré solive comme un roc, là-haut, la poutre,
Ma poésie tape-à-l'oeil ne passera outre !
Grâce à ta perceuse de nuit pour ma déprime,
A toi qui de fond en comble range ta turne,
Je dédie ces quelques vers : ta page nocturne !
Car ma voisine refait son monde à l'étage.
Lorsque se troue son marbre gâchant le foret,
Moi, je martèle la plume de l'oreiller !
Fou de rage, je m'en empare à bras-le-corps,
Quand baignoire sur blancs carreaux roucoule encore.
Puis la bricoleuse à pied peint broyant mon soir,
J'en déverse la colère à mon écritoire !
La muse est en chantier, je brique donc mes rimes ;
Malgré solive comme un roc, là-haut, la poutre,
Ma poésie tape-à-l'oeil ne passera outre !
Grâce à ta perceuse de nuit pour ma déprime,
A toi qui de fond en comble range ta turne,
Je dédie ces quelques vers : ta page nocturne !